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INFO REPRISE SUR
LE BLOG DE JACQUES TOURTAUX

 

Florange : le patron de la CFDT juge l'accord «acceptable»

 

Par Hayat Gazzane 
Publié le 11/12/2012 

Laurent Berger dit comprendre la colère des salariés du site mais retient les emplois préservés sur le site d'ArcelorMittal. Il promet de se montrer vigilant sur le respect des engagements pris.

Sur le dossier Florange, le discours de Laurent Berger, nouveau secrétaire général de la CFDT, est plus apaisé que celui d'Edouard Martin, leader de cette branche syndicale sur le site de Moselle. Quand ce dernier affiche son amertume, jugeant les salariés «trahis» par l'accord signé par arcelorMittal et le gouvernement, le premier parle de «solution acceptable». «Ce n'est quand même pas tous les jours que l'Etat français arrive à contraindre une multinationale à s'engager pour préserver les emplois. Il n'y a pas absence de résultats, comme le disent certains», affirme-t-il dans Le Parisien, ce mardi

 

Certes, Laurent Berger dit comprendre «la déception légitime qui est forte chez les salariés», notamment ceux qui espéraient la nationalisation du site. Mais il estime ne pas être «en porte-à-faux» avec les salariés lorrains. «On a ballotté les syndicats et les salariés pendant dix-huit mois entre douches froides et promesses non tenues, sans aucun dialogue social de la part de Mittal», précise-t-il, évoquant un «cafouillage gouvernemental».

Mais mieux vaut désormais s'attarder sur les engagements pris par le géant de l'acier pour sauver le site: «Le maintien de la filière froide avec des investissements, celui des 630 salariés et les recherches pour développer le projet Ulcos. Dorénavant, le combat de toute la CFDT c'est que cet accord soit respecté», résume-t-il.

«Ce n'est pas du tout la fin de l'histoire»

Laurent Berger, qui partage avec les salariés «l'idée qu'on ne peut pas faire une confiance aveugle à Mittal», promet de ne pas baisser la garde. «Nous allons continuer l'action syndicale pour vérifier que ces trois engagements-là vont être tenus. Edouard Martin ou l'un de ses camarades vont faire ce travail dans la commission de suivi. Ce n'est pas du tout la fin de l'histoire», assure le patron de la CFDT.

 

Si aucune manifestation ou action syndicale n'est prévue dans les jours à venir à Florange, Edouard Martin n'exclut pas d'en organiser «si on sent qu'on n'est pas écoutés», ou si la commission de suivi se révélait être «juste une chambre d'enregistrement».

A l'usine ArcelorMittal de Basse-Indre, les syndicats CGT, CFDT et FO de l'usine ont décidé hier de prolonger leur mouvement de grève jusqu'à vendredi, en signe de contestation du projet de déplacement de deux des activités de ce site vers Florange.

http://www.lefigaro.fr/social/2012/12/11/09010-20121211ARTFIG00326-florange-le-patron-de-la-cfdt-juge-l-accord-acceptable.php 

Tag(s) : #Lutte de Classe
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