Demain, deuxième tour des élections à Brignoles...
par Jean LEVY
Alors que les fermetures d'entreprises s'accélèrent - celles des abattoirs de GAD en Bretagne, en sont la dernière illustration -,
Abstention de 66,65 % en octobre 2013 (contre 56,86 % et 61,89 % lors des précédentes élections de 2011 et 2012)
Plus des deux tiers des Français ne croient pas que la politique menée par le gouvernement puisse améliorer la situation de l'emploi, selon un sondage BVA pour i>TÉLÉ
La Bretagne dévastée
889 emplois sont supprimés dans les abattoirs GAD
Ce plan prévoit les fermetures du siège de Saint-Martin des Champs dans le Finistère et de ses 50 emplois, du site de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique (67 salariés) et de l'abattoir de Lampaul-Guimillau, dans le Finistère, qui emploie 850 personnes, une centaine de départs étant différés jusqu'en 2014.
Les ministres socialistes se font une raison :
"Ce dispositif permettra un quasi-maintien du salaire net des anciens salariés de GAD pendant 12 mois et un accès facilité à la formation", indiquent Stéphane Le Foll et Michel Sapin, ministres de l'Agriculture et du Travail dans un communiqué.
Depuis jeudi, les salariés du site de Lampaul-Guimillau bloquent cet établissement où sont enfermés quelque 1.600 porcs pour obtenir de meilleures primes de départ, celles-ci s'élevant à moins de 5.000 euros pour 20 ans d'ancienneté.
Dans une région déjà frappée par les difficultés du groupe volailler Doux et de la filière agro-alimentaire dans son ensemble, beaucoup craignent des conséquences en chaîne sur la sous-traitance et le commerce local.
Vendredi, l'ensemble des magasins de Lampaul-Guimillau et des communes environnantes ont fermé leurs portes en signe de solidarité et une partie de la population s'est rassemblée avec les élus sur le site de l'abattoir.
"Samedi, Lampaul et toutes les communes de la communauté seront des villes mortes", a dit à Reuters Jean-Marc Puchois, maire de Lampaul.