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Le budget de la France 

soumis à l'étranger....

Où est notre souveraineté ?

 

 Économie

 

Bruxelles prête à aller au clash
sur le budget français

Le Monde.fr | 23.10.2014 

 

 

Jean-Claude Juncker et Angela Merkel, avec François Hollande le 23 octobre lors du sommet des chefs d'Etat européens.Jean-Claude Juncker et Angela Merkel, avec François Hollande le 23 octobre lors du sommet des chefs d'Etat européens. | REUTERS / FRANCOIS LENOIR

 

Les discussions entre Paris et Bruxelles sont très tendues à propos du projet de budget du gouvernement français pour 2015. Au point que la Commission européenne se dit résolue à émettre, mercredi 29 octobre, un avis négatif sur la copie présentée par Paris si les discussions n’avancent pas d’ici là, indique-ton de sources européennes concordantes.

 

A ce stade, les choses ne bougent pas suffisamment aux yeux de la Commission, selon ces mêmes sources : « Paris doit prendre des mesures effectives et ne pas se contenter de prendre ici, pour retirer là. Il faut faire de vrais efforts supplémentaires ».

 

En 2015, la France ne prévoit pas de tenir ses engagements, pris en 2013, d’un déficit public sous le plafond des 3 % (il devrait être à 4,3 % du PIB). Pire, du point de vue de la Commission, le déficit structurel (hors effets de la conjoncture) ne diminue pas suffisamment. La France s’était engagée en juin à ce qu’il baisse de 0,8 point. L’effort ne serait que de 0,1 à 0,2 point.« On peut discuter sur une marge de 0,1 ou de 0,2, pas sur un tel différentiel » assure t-on encore à Bruxelles.

 

S’il reste encore cinq jours pour faire bouger le curseur - notamment un Conseil européen, jeudi 23 octobre, et un sommet de l’eurozone, vendredi 24 octobre, pour multiplier les rencontres au sommet - la Commission apparaît décidée à prendre le risque d’aller au clash avec Paris en émettant un avis négatif, ajoutent ces mêmes sources européennes.

 

La Commision semble d’autant plus décidée à agir en ce sens que la nouvelle équipe qui se met en place, présidée par Jean-Claude Juncker, n’entend pas faire ses débuts en acceptant que le pacte de stabilité et de croissance, conclu en 1997 et durci en 2011, soit sciemment transgressé par un pays. M. Juncker travaillerait sur le sujet depuis près de deux mois en collaboration avec Jose Manuel Barroso, le président sortant de la commission, pour assurer une continuité sur ce dossier ultra-sensible, sur lequel l’institution joue sa crédibilité.

Tag(s) : #Europe
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