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Il y a 150 ans,
Napoléon III mettait la main sur le Cambodge
La IVème République, soixante ans plus tard confirmait sa volonté impériale
Le brigandage colonial français à travers les régimes
De Norodom Ier à Norodom Sihanouk
LES EVENEMENTS VUS PAR LA TRES COLONIALISTE
herodote . net
Le 11 août 1863, une convention franco-khmer établit un protectorat de l'Empire français sur le Cambodge.
C'est à la demande expresse du roi Norodom 1er qu'intervient le gouvernement de Napoléon III. Celui-ci ne se fait pas prier pour répondre à sa demande et étendre par la même occasion la France d'outre-mer.
Le petit royaume cambodgien, dont la civilisation rayonnait quelques siècles plus tôt sur l'ensemble de la péninsule indochinoise, échappe grâce à la France à un dépècement par ses deux puissants voisins, le Siam (actuelle Thaïlande) et l'Annam (actuel Viêt-nam).
Conformément à la convention signée à Oudong, le roi s'interdit toute relation avec une puissance étrangère sans l'accord de la France. Un résident général veille à Pnom Penh, la capitale, à l'exécution du traité. En 1887, le Cambodge est intégré à l'Indochine française et son roi perd ce qu'il lui restait d'autorité.
Le pays a recouvré une complète indépendance le 9 novembre 1953, sous le règne de Norodom Sihanouk, qui n'a cessé sa vie durant de cultiver de bonnes relations avec l'ancienne puissance tutélaire, la France.