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"canempechepasnicolas"

  publie, ci-dessous,  et intégralement l'annonce de la

  REUNION NATIONALE COMMUNISTE

  A AUBERVILLIERS

 pour poser politiquement la question :

 

Nous ne cacherons pas notre étonnement de ne pas voir figurer à l'ordre du jour le problème, crucial pour notre pays , du maintien de la France au sein de l'Union européenne, et de ses conséquences désastreuses pour notre peuple.

Après des semaines de mobilisation populaire en France,  alors que de Lisbonne à Athènes, de Madrid à Londres, la révolte gronde contre la guerre sociale menée par le Capital à travers ses structures : l'UE et le FMI, l'ordre du jour de la réunion du 4 décembre fait l'impasse sur cet aspect actuel de la lutte de classe.

Pourquoi ?

Nous posons la question, non pour polémiquer, mais pour provoquer un débat fraternel entre camarades.

Pourquoi ne pas se saisir des mots d'ordre d'indépendance nationale et de souveraineté populaire, qui font leur chemin dans les têtes, et laisser au seul Front National l'utilisation démagogique - et combien dangereuse - de ces idées ?

Pour nous, il n'y pas de libération sociale, sans souveraineté populaire et il n'y a pas de souveraineté populaire sans libération nationale.

 

Qu'en pensez-vous, camarades communistes ?

http://www.lepcf.fr/spip.php?page=article&id_article=277

Réunion nationale des communistes

le samedi 4 décembre 2010

de 9 h 30 à 16 h 45,

 rue Henri Barbusse

à Aubervilliers

réfectoire de l’école Condorcet - Jean Macé

à cinq minutes du métro Aubervilliers-Pantin - Quatre-Chemins

La mobilisation contre la réforme des retraites a connu une ampleur que nous n’avions pas vue depuis des années, dans le public comme dans le privé. Elle a touché tous les secteurs de la société, y compris les lycéens et les étudiants. Elle s’est traduite par des actions multiformes qui ont montré que les classes populaires veulent se battre contre la société que l’on est en train de nous construire. L’injustice de la réforme, le fait qu’une fois de plus ce soit le monde du travail qui soit taxé et pas le patronat, sont clairement compris. Au-delà de l’électorat du PCF, le capitalisme est perçu comme un système profondément néfaste qu’il faut abolir : c’est une avancée dans la lutte des classes.

Certes, le mouvement n’a pas été assez fort pour faire reculer le gouvernement Sarkozy-Fillon. Manquant d’une force politique capable d’apporter une analyse claire de la situation et des perspectives politiques crédibles, le mouvement social n’arrive pas au niveau de mobilisation nécessaire.

Cependant, même si le gouvernement paraît sortir gagnant, le peuple a marqué des points. Le mouvement va se poursuivre sous d’autres formes : luttes spécifiques d’entreprises ou de secteurs sur l’emploi et les salaires, défense de la sécurité sociale et de l’ensemble de la protection sociale, défense des services publics... Les prochains mouvements sociaux seront idéologiquement mieux armés et les revendications certainement bien plus radicales. 

Sarkozy, épaulé par le Medef, poussé par l’Union européenne, ne s’arrêtera pas en chemin, sauf s’il est bloqué par l’action populaire. La réforme des collectivités territoriales est au calendrier. L’austérité va avoir un impact catastrophique sur nos concitoyens. Les mesures antisociales se multiplient : dé-remboursement des médicaments, non rétroactivité du versement des APL, etc. 

L’heure n’est pas au désarroi, mais bien à la mobilisation ! Les communistes doivent occuper toute leur place dans la période à venir.   Pour nous qui avons pu constater l’inexistence politique du Pcf au plan national dans le mouvement, la même question reste posée : comment faire pour que notre parti reprenne toute sa place dans les luttes, comment faire pour éviter son effacement derrière le fumeux « Front de gauche » notamment lors des prochaines échéances électorales, comment redonner espoir aux communistes à l’intérieur et à l’extérieur du Parti qui sont convaincus de la justesse de nos combats ?

Caroline ANDREANI (93), Paul BARBAZANGE (34), Floriane BENOIT (38), Marie-Christine BURRICAND (69), André GERIN (69), Jean-Jacques KARMAN (93), Jean-Claude KORDE (67), Jean-Pierre MEYER (83), Alain de POILLY (94), Hervé POLY (62), Laurent SANTOIRE (93)

Ordre du jour :

Analyse de la situation politique et sociale

Vie du réseau : outils d’échange et de mise en commun, formation

Élaboration collective d’un texte pour le prochain congrès dont la trame circulerait début janvier à l’assemblée des animateurs de section

 

 

 

ET C'EST TOUT ?



Tag(s) : #Lutte de Classe
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