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"Ici on s'honore du titre de Citoyen(ne)"

Roparz Hemon dans le nazisme, trois faits

Deux enseignants de Lannion, Alain Prigent et Serge Tilly, ont rendu publiques leurs recherches sur Roparz Hemon, qui figurait, comme ils l’ont découvert, sur une liste d’éléments intégrés (au moins) dans l’activité de la Gestapo. Il est temps, en effet, d’éclairer ce que signifie l’entreprise de réhabilitation de Roparz Hemon, et de la plupart de ses compagnons d’arme.
Dans Le Peuple Breton d’octobre 2000 (journal de l’UDB, Union Démocratique Bretonne), cette publication est mise en cause, tout en avouant, concernant Roparz Hemon :
« Soyons clairs : avec Fanch Eliès, ils ont tous les deux été employés et salariés par les autorités d’occupation. Ce n’est pas sous la contrainte mais volontairement qu’ils ont quitté leur poste de professeur. Cela s’appelle un acte de collaboration ou alors ce mot n’a plus aucun sens ».
Rappelons que Roparz Hemon est un dirigeant de Breiz Atao. 
Diwan, organisation d’écoles en breton adonné le nom de Roparz Hemon à son collège, près de Brest. Il a été établi que Roparz Hemon était payépar des fonds nazis, pour des émissions de Radio-Rennes (Radio-Paris), que son journal « culturel » Arvor et « l’Institut Celtique de Bretagne » ont été organisés en accord avec les nazis. En août 1944 Roparz Hemon s’est enfui en Allemagne nazie, avec le Bezen Perrot, autonomistes bretons en uniformes SS.
 
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Tag(s) : #Histoire
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