Coordination pour la Souveraineté de la Syrie et contre l’ingérence étrangère Point sur la situation en Syrie

Coordination pour la Souveraineté de la Syrie

et contre l’ingérence étrangère 

 Point sur la situation en Syrie

Ayssar Midani de retour d'un séjour de huit mois en Syrie a apporté une série de précieuses informations concernant la situation actuelle en Syrie, démentant plusieurs fausses informations livrées par la plupart des médias français.

Concernant la vie quotidienne, les marchés restent ouverts, les prix des denrées alimentaires, comme le pain, le riz, le fioul et le gaz, sont contrôlés par le gouvernement et la population est correctement nourrie. Les soins restent gratuits dans les hôpitaux (soins dont peuvent jouir également les Turcs, Irakiens, Palestiniens et Libanais qui vivent, venaient ou viennent en Syrie).

La vie des Syriens demeure cependant impossible du fait des destructions opérées par les terroristes. Le bombardement de la raffinerie de Homs prive les habitants d'une source importante de combustible. L'hôpital d'Alep, le plus performant du Proche-Orient, a été bombardé. Du fait de la destruction de centrales électriques, dans certaines villes, l'électricité est coupée 6h par jour.

De véritables massacres continuent à être perpétrés par les terroristes. Ainsi la population de 17 villages dans le nord de Lattaquié a été égorgée. Des hommes ont été décapités. Des femmes et des enfants kidnappés sont envoyés dans des réseaux de prostitution, notamment en Allemagne. Le trafic est organisé par des proxénètes turcs.

Parmi les terroristes, 85 pays seraient représentés. Parmi les rebelles, les plus redoutés par la population, on trouve des Tchétchènes. De nombreux habitants ne cachent pas qu'ils « préfèrent mourir que de voir les Tchétchènes arriver. »

A mesure que l'armée avance (reprise notable de Homs), une politique de réconciliation nationale est menée par le gouvernement. De nombreuses amnisties et des régularisations de situations ont été accordées. Cela incite les jeunes Syriens qui ont rejoint les rangs du terrorisme international et qui se trouvent de fait souvent humiliés et mal traités par leurs chefs (notamment Tchétchènes) à rejoindre l'armée nationale. Lorsque les villes sont libérées par l'armée, des manifestations de soutien de la population ont lieu.

Du fait de la participation de la France à l'encadrement des takfiristes, l'image de la France est littéralement souillée auprès de la population syrienne. En août 2013, alors que Hollande attendait les ordres de Washington pour attaquer, des médias syriens l'ont comparé à Rantanplan, « chien des Etats-Unis ». Un embrasement du conflit a été évité de justesse. Un missile a été tiré en Méditerranée, mais a été intercepté par l'armée (russe ou syrienne?). Ce serait une des causes de la décision finale de ne pas attaquer en août 2013. »