Par Sauvons l'Ecole
La Fondation pour l'Ecole organise un colloque au Sénat sur le thème :"Ecole : comment innover ?"
Mais qui est la Fondation pour l'Ecole ?
En 2004 naissait l’association Créer son école à l’initiative de parents qui avaient constaté par eux-mêmes les avantages des écoles entièrement libres, et qui avaient souhaité s’engager afin que tous les enfants puissent en bénéficier.
Le but de l’association Créer son école était d’aider les parents et les professeurs à fonder et à développer de nouvelles écoles en France.
Ces nouvelles écoles sont des indépendantes, qui ne sont pas liées par contrat avec l’Etat. Ce sont des établissements scolaires entièrement libres qui décident de l’instruction et de l’éducation qu’ils transmettent au regard des seuls besoins de leurs élèves. Ils choisissent en toute responsabilité leur méthode, leurs manuels…
Aujourd’hui, on compte en France plus de 460 nouvelles écoles (école primaire, collège, lycée) qui scolarisent 47 000 élèves en France. Depuis 2004, il s’ouvre en moyenne 25 écoles supplémentaires par an, portées par des associations à but non lucratif.
Une partie de l’équipe de Créer son école, d’une part, et des créateurs d’écoles, d’autre part, a voulu soutenir encore plus les nouvelles écoles les plus prometteuses.
(...) La création d’une fondation reconnue d'utilité publique semblait le moyen le plus efficace pour concourir au renouveau éducatif en France par le développement de la liberté scolaire et du pluralisme éducatif. (...)
La dotation financière de la Fondation pour l’école a été rassemblée en mars 2007, le dossier juridique déposé dans la foulée et la reconnaissance d’utilité publique obtenue un an après par le décret du premier ministre du 18 mars 2008, après avis positif du Ministère de l’éducation nationale, du Ministère de l’intérieur et du Conseil d’Etat.
Le décret a été publié au Journal Officiel de la République française du 20 mars 2008, date de naissance officielle de la fondation. L’association Créer son école, pour sa part, est devenue l’un des pôles opérationnels de la jeune fondation.
Mammouth Déchainé :
Un des principaux rôles du service civique sera donc de servir d'accompagnement et d'ajustement à la politique de suppression de postes dans les services publics...
Le figaro confirme ce soir que les volontaires seront impliqués dans "les relais pour la réussite scolaire, récemment annoncés par Nicolas Sarkozy ».
* Quand un institut pour l’école privée (hors contrat)
Voici ce que certains (dont nous) ont reçu dans leur boite mail, une belle invitation pour aller picorer au Sénat en parlant d’école, dans un colloque organisé par la Fondation pour l’école :
* Coup de pied aux cultes (ça le mériterait).
"La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte"
(art. 2 de la loi du 9 décembre 1905 dite «de séparation des Eglises et de l'Etat»),
Depuis peu, il est désormais possible aussi, via la Fondation Saint-Matthieu (site ici), reconnue d'utilité publique par décret du 16 février 2010, (JORF n° 041 du 18.02.2010), de faire financer par les contribuables les investissements immobiliers des écoles libres puisque les donateurs se font rembourser une partie de leurs dons par le Trésor Public (réduction de l’impôt sur le revenu à hauteur de 66 % du montant des dons des particuliers, dans la limite de 20 % du revenu net imposable).
Et les malheureux assujettis à l'ISF ne sont pas oubliés non plus puisque, selon les dispositions de la loi TEPA,ils peuvent en affecter tout ou partie à cette Fondation dans la limite de 50 000 euros et de 75 % du montant du don...
* Examen de crucifix (suite du post précédent).
Les réactions de la blogosphère catholique-intégriste aux déclarations de Luc Chatel sur la présence inopportune de crucifix dans les centres d'examen (centres prêtés par les établissements cathos dans le cadre des contrats d'association qui les lient au service public et les obligent à en respecter les règles) se font de plus en plus vives, et parfois même violentes.
Ainsi les intervenants du blog d'e-deo s'en prennent pêle-mêle aux "ordures gouvernementales qui usurpent le pouvoir", à la République, aux francs-maçons, aux instituteurs laïcs, tous responsables des persécutions dont ils se pensent victimes, persécutions d'autant plus intolérables qu'elles seraient le résultat de la plus obscène décadence soixante-huitarde!
Ces propos sont très injustes et tout à fait excessifs, car il est évident que les établissements confessionnels peuvent conserver leur "caractère propre", même lorsqu'ils sont transformés en centres d'examen !
Il leur reste en effet la possibilité tout à fait légale de remplacer les croix chrétiennes par des images pieuses, solution qui offrirait de surcroît l'avantage d'allier à l'anthropologie chrétienne, l'histoire de l'art, l'enseignement du fait religieux et l'éducation sexuelle dans un sain (ou saint?) esprit d'ouverture et de décloisonnement des programmes...
Le Mammouth, leur propose une image pieuse qui aiderait justement à l’édification des masses :