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CANAILLE
LE ROUGE

 

Samedi 8 septembre 2012

 

A coup de petites touches, tel des stagiaires tentant de copier les maitres impressionnistes, le gouvernement et le parti qui le pilote avancent dans leur stratégie…en imitant ceux qui les précédaient.


Ne jamais oublier que le "non de gauche" de 2005 c'est fait contre le parti hégémonique des forces qui en 2012 ont chassé la droite.


Ne jamais oublier que la ligne de front ne passe pas entre gauche et droite mais entre ceux qui renoncent à la souveraineté populaire et ceux qui la revendiquent.


La totalité des ministres de ce gouvernement (sauf Etoile filante aussi médiatique que récupérable et récupérée par la partie dominante) ont voté oui au référendum et s'est  abstenus pour laisser passer la forfaiture de Versailles.

C'est pour avoir en conscience avoir perdu cela de vue que les gens qui se parfume d'un front dit de gauche sont entrain de sentir aujourd'hui le cul entre deux chaises après avoir fait campagne sans mette ces questions en débat au cœur de la présidentielle (en particulier sur le contenu de leur appel pour le second tour) comme si chasser le troll (indispensable) était suffisant pour faire une alternative.


Le rôle historique du PS depuis qu'il a annoncé officiellement son renoncement à toute analyse de classe, est de convaincre qu'il n'y a pas d'autre issue que d'en passer par les choix du capital. L'épisode de la taxation à 75% des plus hauts revenus sans toucher à ceux du capital est la démonstration.


Pratique historique née de" l'union sacrée" sur la tombe de Jaurès  vaut pour la politique intérieure comme celle internationale. Seulement la situation pour le PS-SFIO à changé : de la non intervention de l'Espagne 36 aux velléités d'y aller en Syrie en 2012, la différence est la volonté affichée de plus et mieux tenir son rang dans le concert impérialiste. Hollande s'il continue dans cette voie va nous faire passer Blum pour un agent du Kominterm et Guy Mollet pour un pacifiste.

La pantalonnade du défilé de mode "saison automne hiver" du pouvoir aux assises du Medef a mis la direction de la CGT en colère. Enfin. Pour autant faut-il s'en étonner et  fallait-il attendre jusque là pour manifester une prise de distance aussi urgente qu'indispensable ?


Maintenant la question qui est posée au monde du travail, ceux qui fabriquent la rente à deux chiffres des têtes de gondoles du CAC 40 (sans oublier ceux qui restent en rayons et vivent plus que confortablement) est de savoir si c'est d'organiser des rendez vous de rues (qui seront certes nécessaires) qui est la priorité ou de faire comme le fait le patronat en direction du pouvoir : harceler sans trêves patrons et directions pour leur imposer de cracher au bassinet, de partir à l'assaut des profits de cette rente que chacun de ceux qui disposent d'un emplois  fabriquent pour un salaire toujours plus bas et qu'on vous demande de faire grandir au prix de la diminution de vos moyens de survie.


Travailleurs, chômeurs, retraités vous êtes en légitime défense. Il faut maintenant arrêter de tergiverser. Il ne s'agit pas d'exiger des négociations mais d'imposer des reculs au capital. S'il faut négocier,  à lui de poser la demande… et à nous d'en fixer le cadre. Et ne pas tomber dans le pège du sapin qui cache la foret des reculs sociaux.

 

 37 milliards de dividendes rien que pour le CAC, un Michelin qui surfe sur +37.2 (et pas que matin) de hausse de ses profits. Preuve que la crise n'est pas pour tout le monde. Hermès voit son bénéfice net progresser de 15.2% et comme ce ne sont pas les habitantes des ZUP qui vont faire la queux pour s'y fournir, c'est bien que comme vient de le confirmer l'INSEE le curseur de la richesse progresse et que la crise alimente les porte monnaie des plus riches en asséchant celui qui le sont moins.


Et Blumollet nous dit que c'est la crise qui va demander des sacrifices.


 Pour qui ?


Ils ne peuvent agir que parce que nous ne mesurons pas la force de notre nombre.


Tout est là,


Maintenant à ceux qui ont conscience de cela de gagner une à une les consciences et faire grandir le rassemblement, l'élargir et le densifier. Pas d'autre voie.
Tag(s) : #Politique française
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