Pour traquer d'éventuels malfaiteurs ou repérer des comportements suspects, le réseau social dirigé par Mark Zuckerberg utilise un système de surveillance des discussions privées. Une affaire qui relance le débat sur la confidentialité des données détenues par Facebook.
Un journaliste de Reuters vient de recueillir le témoignage d'un responsable de la sécurité sur Facebook : l'homme raconte comment le comportement d'un trentenaire, entré en contact avec une adolescente de treize ans qu'il n'avait jamais rencontré, a alerté le logiciel de surveillance du réseau social. Le suspect venait de donner rendez-vous à la jeune fille le lendemain après ses cours, moment où il a été interpellé par des policiers avertis par l'équipe de Facebook, et qui avait pris possession de l'ordinateur de l'adolescente.
Un tel système de surveillance est basé sur un logiciel chargé de croiser les données analysées dans les conversations : entre les profils de personnes qui viennent de se rencontrer sur le réseau, qui n'ont aucun ami en commun et une différence d'âge trop marquée. Le robot scanne ensuite les discussions pour y déceler des propos incorrects ou des phrases déjà repérées sur les profils archivés de prédateurs sexuels. Enfin, si la situation l'exige, le robot laisse la place à un employé de surveillance, qui donnera ou non l'alerte.
Selon l'agence de presse, Facebook est loin d'être la seule entreprise à avoir recours à ce type de surveillance pour traquer les comportements douteux.
France Info
http://www.mleray.info/article-facebook-108118430.html