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FIGEAC : LE SYNDICAT CGT DES MECANIC VALLEE FOURBIT SES ARMES

Vendredi 04 Mars 
Figeac : La CGT fourbit ses armes

à mecanic vallée

Les participants avec, au 1er plan, Alain Hébert et Bernard Devert./Photo DDM.
Les participants avec, au 1er plan, Alain Hébert et Bernard Devert./Photo DDM.
Les participants avec, au 1er plan, Alain Hébert et Bernard Devert./Photo DDM.

Pas évident d'engager une campagne sur l'emploi, de sensibiliser les salariés, de se battre pour défendre l'activité industrielle. S'appuyant sur ce constat, la CGT Mecanic Vallée a organisé, mardi, une journée d'étude sur le développement de l'Industrie, animée par Bernard Devert, secrétaire de la Fédération des travailleurs de la Métallurgie CGT. Ils étaient 28 syndicalistes représentant une dizaine d'entreprises (*) du territoire à y participer à la Maison de la formation.

 

«L'industrie métallurgique est un pilier essentiel de l'économie française et de la Mecanic Vallée. C'est une activité qui vit une fausse restructuration, puisque les carnets de commandes sont pleins, et pourtant, l'emploi est à la peine», résumait Alain Hébert, responsable CGT Mecanic Vallée, rappelant au passage que 27 000 avions sortiraient des usines dans les 20 ans à venir.

 

C'est donc avec la Semaine de l'Industrie en ligne de mire, du 4 au 10 avril, qu'ils veulent se préparer à interpeller les décideurs économiques et politiques, les organisations des filières aéronautiques et l'UIMM, Union des industries des métiers de la Métallurgie...

 

"Nous sommes confrontés à des stratégies financières et de délocalisation. C'est une désindustrialisation de la France qui s'opère", a martelé Bernard Devert. "Nous dénonçons les dividendes versés, avec en 2010, de nouveaux records atteints, les aides publiques et niches fiscales qui procurent une manne financière aux entreprises, au lieu de servir la recherche, l'innovation, les qualifications, la formation ou l'emploi».

 

Et dans chaque société représentée ce jour-là, le même constat dressé : «Les effectifs se réduisent ou se précarisent, malgré une forte activité et des gains de productivité élevés. Le patronat refuse d'embaucher prétextant une inadaptation du marché en terme de qualification de la main d'œuvre.

En réalité, la compétitivité est gagnée sur la baisse du coût des salaires», ont-ils dit.

Selon eux, les investissements incontournables ne sont pas faits, il y a une perte des compétences et des savoir-faires locaux.

 

(*) A Decazeville : MTI (Groupe Figeac Aéro), la SAM, Umicore ; à Villefranche : Blanc Aéro ; à Brive : Deshors, A Novo ; à Souillac : Pivaudran ; à Figeac : Ratier, Figeac Aéro.

INFO DONNEE PAR
LE BLOG DE JACQUES TOURTAUX
Tag(s) : #Lutte de Classe
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