Les trains et dessertes urbaines seront affectées, tandis que les bateaux desservant les îles doivent rester à quai.
Succédant à une grève générale en novembre, et à plus d'une dizaine depuis le début de la crise grecque en 2010, le débrayage doit culminer avec une manifestation dans le centre d'Athènes à la mi-journée.
Il doit aussi perturber le fonctionnement des administrations, écoles et hôpitaux, tandis que les syndicats d'avocats et de commerçants s'y sont ralliés.
Trains à l'arrêt, vols annulés, ferrys bloqués au port... Les transports fonctionneront au ralent ce mercredi 20 février en Grèce, pour la première grève générale de l'année, à l'appel des centrales syndicales du public et du privé.
Plusieurs secteurs vont débrayer, comme les médias, avec la reprise de la grève poursuivie ces derniers jours par les salariés de la radiotélévision publique, mais aussi les médecins, les avocats, les commerçants, le personnel enseignant.
L'opposition de gauche, le KKE, la PAME et SYRIZA, compte bien mobiliser lors des manifestations qui commenceront en fin de matinée dans la capitale et les grandes villes du pays.
Plus personne dans le pays ne croit à la lumière au bout du tunnel, et ce ne sont pas les mots du président français, prononcés mardi 19 février à Athènes, qui ont rassuré. Si celui-ci a voulu exprimer la solidarité française à l'égard de la Grèce, les 27 % de chômeurs du pays, dont une majorité ne touchent aucune allocation sociale, se demandent avant tout comment ils vont pouvoir payer leurs prochaines factures.
En trois ans d'austérité, le pouvoir d'achat des Grecs a baissé en moyenne de 45 %. Des ONG parlent désormais de catastrophe humanitaire.