(Communiqué de l’ancien comité de rédaction du journal « Combat Communistes)
Hommage à Guy Gibout
Ses camarades et amis vous informe,
avec beaucoup de peine et de tristesse,
du décès de Guy Gibout,
intervenu le 23 novembre 2009
des suites d’une longue maladie.
Toute sa vie Guy aura lutté contre les injustices d’un système ou le fric est devenu roi, pour une autre société, le socialisme, débarrassée de toutes ses néfastes dérives.
Les obsèques de Guy auront lieu,
mercredi 2 décembre à 11 heures,
à l’ancien cimetière de Champigny (Rue du cimetière)
Un hommage lui sera rendu par son fils Melen et par Guy Poussy
Une collecte est organisée parmi ses amis et camarades. Les dons sont à adressés à madame Mireille Gibout, 15 avenue Wilson 94350 Joinville le Pont.
Pour se rendre au cimetière en transport en commun :
RER A Champigny
Prendre le 106 au RER A CHAMPIGNY-SAINT MAUR jusqu'à GABRIEL PERI-HENRI BARBUSSE
Gare des Boulleraux Champigny
Prendre le 106 au LES BOULLEREAUX-CHAMPIGNY-RER E jusqu'à GABRIEL PERI-HENRI BARBUSSE
Guy Gibout, notre camarade...
Maire de Joinville-le-Pont de 1977 à 1983 Né le 26 juin 1933 à Asq (Nord), il débute sa carrière professionnelle de tourneur sur métaux à 17 ans dans une usine de roulements à bille, les ADR, située à Champigny sur Marne. Il adhère au Parti Communiste Français (PCF) en 1954. Il devient membre de la direction de la Fédération Seine-Sud, puis du Val-de-Marne. Pendant la guerre d’Algérie, il assume la rédaction du journal clandestin Soldats de France. En 1967 il devient journaliste, puis rédacteur en chef de l’hebdomadaire communiste départemental Le Réveil du Val-de-Marne et en 1974 du journal Les Nouvelles du Val-de-Marne. Après la disparition de ces publications, il intègre la rédaction du quotidien L’Humanité. Il dirige également la Cité internationale de la Fête de l’Humanité
Guy Gibout est élu conseiller municipal communiste de Champigny de 1959 à 1965, et devient maire de Joinville en 1977.
Il est réélu lors d’un scrutin partiel en 1978 puis battu en 1983. Guy Gibout siège comme conseiller municipal jusqu’en 2001. Il devient maire honoraire en 2004. Très sportif, Guy Gibout a participé à de nombreuses compétitions cyclistes entre 1947 et 1958. Ceinture noire de judo, il s’était vu décerner la médaille de la jeunesse et des sports.
Passionné de vélo il se consacrera notamment à la défense de l’environnement menacé par le projet de doublement de l’autoroute A4.
Très critique sur l’évolution du PCF, il participe en 1996 à la publication de journaux d’opposition interne.
Il démissionne du PCF en 2000, en désaccord avec la mutation du PCF et avec ce qu’il considérait comme « la liquidation de l’Humanité en tant que journal du parti ». Il conservera cependant d’excellentes relations avec l’équipe de « son » journal.
Cette même année, avec d'autres camarades Guy virgile Martin, Guy Poussy, Guy Perlican et Gilberto Boni, il participe à l'édition d'un journal d’opposition à la ligne du parti communiste : « Dialogues », Ce titre se transforme en septembre 1998 en « Echange », pour terminer en octobre 2000 sous l'appellation de « Combat communiste. Dans la même année se crée l'association « RPCF » « Reconstruire le parti communiste français », qui se volait être une voix de la résistance aux compromissions du PCF vers une dérive social-démocrate.