"Ils ont peur..."
Peur de l'abstention, pas de tel ou tel score réalisé par l'une des listes en présence.
Au contraire,
toute voix se portant sur les candidats les plus fantaisistes, ou sur ceux qui se prétendent critiques ou même 'opposants', leur est bonne :
elle augmente le nombre des votants.
Car un seul chiffre compte pour les partisans de l'Europe, du PS à l'UMP en passant par les Verts,
un seul chiffre sera publié par les médias aux ordres,
celui des abstentions !
Tout % en plus d'abstention, comparée au scrutin de 2019 (60% ),
c'est plus de 400.000 Français de plus qui rejettent l'Union européenne !
Faites, par votre propre abstention,
qu'ils soient des millions qui s'ajoutent aux dizaines de millions de 2009
Avec quatre électeurs sur dix qui se sont déplacés en 2009, la France se situe dans la médiocre moyenne européenne. Un manque d'intérêt qui, lui, semble progresser inexorablement en dépit de multiples campagnes de com et appels de politiques.

Campagne de la section Isère des Jeunes Européens. © Les Jeunes européens - Isère.
En France, le taux de participation aux élections européennes n'a cessé de baisser depuis 1979. Et le scrutin du 25 mai fait craindre le pire, quelques semaines après les municipales. Selon un sondage BVA, seuls 60% des Français se disent intéressés par ce scrutin, les moins intéressés sont les plus jeunes (47% chez les 18-34 ans), les habitants des petites villes et les CSP -.
Une tendance transeuropéenne puisqu'en 2009, près de six Européens sur dix (57%) ont boudé les urnes. Il y a vingt ans lors du scrutin de 2004, les votants étaient encore majoritaires avec untaux de participation de 56,57%. A noter qu'en Belgique et au Luxembourg, le vote est obligatoire sous peine de sanction.