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Le c@rnet de Canaille le Rouge

Le c@rnet de Canaille le Rouge

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes.

 

Publié le 30 Juillet 2014

 

A chaque heure ses "nouveautés"

dans l'extension

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domaine de l'ignoble

Maintenant la guerre "psycho chimique"
Maintenant la guerre "psycho chimique"

Connaissez vous la "durty water" ?

L'Express  introduit ainsi le débat :

Après le phosphore blanc en 2006 et 2008, les obus à fléchettes cet été, Israel expérimente-t-il une arme anti-émeute d'un nouveau genre dans la partie palestinienne de sa capitale? C'est en tous cas ce que rapporte l'envoyée spéciale du Monde à Jérusalem 

Il s'agit pour Tel Aviv, nous dit France info, de

" punir collectivement tout un quartier où des troubles ont eu lieu." 

Cela a un nom en matière de crime de guerre: cela s'appelle la politique des otages. On attend avec impatience et curiosité ceux qui n'usent de ce termes qu'en cas de conflits sociaux .

Obama va-t-il envoyer Colin Powel ou un de ses successeurs  avec des échantillons devant l'ag de l'ONU pour justifier une action préventive contre la Knesset ? 

Voici l'article du Monde.fr qui fait découvrir la nouvelle facette des armes chimiques utilisée au moyen orient.

  • Depuis trois semaines, les Palestiniens de Jérusalem-Est endurent une punition collective : la « dirty water », comme on l'appelle ici. Chaque fois qu'une manifestation a lieu – et il s'en produit presque chaque soir dans la partie orientale de la Ville sainte, depuis les événements de Gaza – un camion blanc passe ensuite sur les lieux et projette un mystérieux liquide pestilentiel.
  • Tout s'en retrouve imprégné : les façades des maisons et des immeubles, les fenêtres, les trottoirs, la chaussée, les arbustes, les fleurs… Que contient ce produit ? Personne ne le sait, et la police israélienne reste très discrète sur ce sujet. L'odeur qui se dégage de la « dirty water » agresse les narines. Elle colle aux vêtements et à la peau, et il est impossible de s'en débarrasser pendant deux ou trois jours.
  • A Souwaneh, l'un des quartiers « chauds » de Jérusalem-Est, les habitants marchent en se couvrant le visage ou se pinçant le nez. Personne ne traîne dans les rues. Est-ce le but de cette sanction collective ? Sans aucun doute. En obligeant les gens à se cloîtrer chez eux, les forces de l'ordre espèrent empêcher toute nouvelle manifestation. L'ennui est que la « dirty water » ne se contente pas de maculer les façades. Elle pénètre dans les habitations, s'incruste dans les rideaux, les tapis, les coussins, et rend la vie des Palestiniens encore plus insupportable.
  • Encore plus humiliante aussi. « Qui sommes-nous pour qu'on nous traite au moyen d'insecticides comme des rats ou des moustiques ? », s'interroge Mounir avec colère, inquiet pour ses enfants.
  • DÉSESPOIR ET FATIGUE
  • Nahla, sa voisine d'en face, ne cache pas son désespoir et sa fatigue. « J'ai tout essayé pour faire partir cette odeur de ma maison, le savon liquide, le vinaigre, le chlore, rien à faire… », déplore-t-elle, avant de souligner la cruauté de la situation : en plein ramadan, elle qui jeûnait et ne buvait pas une goutte, a dû jeter des trombes d'eau sur son perron, ses marches d'escalier, son carrelage…
  • A quelques kilomètres de là, le quartier d'Issaouia subit, lui aussi régulièrement, cette punition collective. Faouzi, épicier et boulanger, a dû jeter ses stocks à plusieurs reprises. « Il y a trois semaines, j'engueulais les jeunes qui lançaient des pierres, renversaient les ordures et y mettaient le feu chaque nuit. Je leur disais : “Vous provoquez les soldats et vous nous attirez des ennuis. Allez ailleurs !” Maintenant, je ne leur dis plus rien. Au contraire. J'en ai tellement marre d'Israël que je dis à mes voisins : “Laissons-les faire…” »

 

 

 

 

 

 

 

Rédigé par Canaille Lerouge

 

 

 

 

Tag(s) : #Contre l'impérialisme
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