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"Faut pas recommencer, na !

ou bien

on espionne ensemble US-UE"

Paris, Berlin proposent 
un code de bonne conduite et de coopération.
comme sortie de crise
sur les écoutes NSA

Reuters


François Hollande et Angela Merkel ont proposé à leurs homologues européens une sortie de crise dans l'affaire de la surveillance des communications en Europe par la NSA avec l'établissement d'ici fin 2013 d'un code de bonne conduite et de coopération. /Photo prise le 24 octobre 2013/ REUTERS/Yves Herman

 

François Hollande et Angela Merkel ont proposé à leurs homologues européens une sortie de crise dans l'affaire de la surveillance des communications en Europe par les services de renseignements américains avec l'établissement d'ici fin 2013 d'un code de bonne conduite et de coopération.

Cette initiative franco-allemande intervient alors que la multiplication des accusations d'espionnage envers la National Security Agency (NSA) en Europe a bouleversé l'ordre du jour du Conseil européen de Bruxelles qui était à l'origine consacré à des sujets économiques comme le développement de l'économie numérique.

"Nous savons qu'il y aura d'autres révélations", a prévenu le président français qui a demandé des explications à Barack Obama après les informations du journal Le Monde révélant des écoutes à grande échelle sur des intérêts français, notamment dans des ambassades.

La chancelière allemande, qui avait protesté à son arrivée au Conseil européen contre la mise sur écoute de son téléphone portable, une information démentie par Washington, s'est aussi faite l'avocate de l'apaisement.

Angela Merkel et François Hollande ont ainsi invité leurs pairs à se joindre à eux dans une démarche qui vise à établir un "code de bonne conduite" pour normaliser les relations entre services de renseignements de part et d'autre de l'Atlantique et faire toute la lumière sur les pratiques passées des services américains.

"Finalement, ces revendications peuvent être utiles", a jugé le président français qui a rappelé le statut d'allié des Etats-Unis.

Dans un communiqué diffusé à la fin d'un dîner de travail qui s'est terminé dans la nuit, les Vingt-Huit "ont pris note" de l'initiative de Paris et Berlin sans pour autant se joindre à elle.

NOUVELLES RÉVÉLATIONS

Les dirigeants de l'Union européenne s'étaient quelques heures auparavant relayés toute la journée pour condamner les pratiques de leur allié américain.

Alors même que les chefs d'Etat et de gouvernement se retrouvaient jeudi pour une première séance de travail consacrée au numérique, de nouvelles révélations ont apporté une dimension supplémentaire au scandale.

Selon le journal britannique The Guardian, qui se base également sur des documents rendus publics par Edward Snowden, les Etats-Unis ont espionné les conversations téléphoniques de 35 dirigeants politiques à travers le monde.

L'indignation a aussi gagné l'Italie où l'hebdomadaire L'Espresso publie vendredi des révélations sur l'espionnage de la Péninsule, de son gouvernement et de ses entreprises, par les services secrets américains et britanniques.

Le chef du gouvernement italien, Enrico Letta, a critiqué dès son arrivée à Bruxelles des actes "inacceptables".

Ces révélations à répétition n'ont cependant pas réussi à convaincre les Vingt-Huit d'adopter rapidement une nouvelle législation pour la protection des données personnelles, pourtant l'un des enjeux du sommet.

Alors que la France souhaitait un accord si possible avant l'été 2014, François Hollande a indiqué qu'il faudrait peut être attendre début 2015 pour que de nouvelles règles soient approuvées.

L'équilibre politique européen semble cependant se déplacer vers les tenants d'une protection accrue des données personnelles des citoyens européens et d'une ligne plus dure envers les Américains.

Le président du Parlement européen Martin Schulz s'est dit partisan jeudi d'"une pause" dans les négociations sur un accord de libre-échange entre l'UE et les Etats-Unis si les faits d'espionnage concernant la chancelière était avérés.

Les députés européens ont demandé eux mercredi la suspension de l'accord sur la transmission de données financières de l'UE vers les Etats-Unis, dit accord Swift, en réaction à cette affaire d'espionnage.

canempechepasnicolas : 

Nos meilleurs amis se comportent comme chez eux dans nos appartements, fouillant nos armoires, visitant le frigidaire, lisant notre courrier ...

Ce n'est pas admissible !

Pour éviter la récidive (ou simplement que cela continue), une seule solution : donnons-leur notre clef,

comme cela, ils ne forcerons plus notre porte.

Ca fait désordre. 

Cela s'appelle "un code de bonne conduite et de coopération". (Ou de "kollaboration" ?).


 

 


Tag(s) : #Europe
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