Appel national pour faire face à l’extrême droite
La journée de travail du 29 janvier, sous forme de huit ateliers autour de
thématiques diverses, a réuni plus de 600 syndicalistes. Cette initiative nationale
inédite s’est conclue par un meeting avec l’expression des premiers responsables.
Les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et Fidl lancent un
appel national pour faire face à l’extrême-droite.
Dans un contexte européen marqué par la remontée de courants d’extrême droite,
où la France n’est pas épargnée comme en témoignent les mobilisations
réactionnaires qui se développent, nos organisations restent déterminées à
combattre les idées, les propos et lespratiques xénophobes, homophobes, sexistes,
racistes et antirépublicaines.
C’est notamment parce que la montée des idées et de l’influence de l’extrême droite,
et particulièrement du Front national, impacte de plus en plus le monde du travail et
l’ensemble de la société que le mouvement syndical est concerné et doit prendre ses
responsabilités.
Nous savons que l’absence d’alternatives à la crise, l’aggravation de la situation
sociale subies par les travailleurs de toutes origines, du privé comme du public, mais
aussi par les chômeurs, les jeunes et les retraités fournissent un terreau exploité
par l’extrême droite. Nos organisations syndicales s’engagent à lutter contre
l’imposture sociale de l’extrême droite.
Nous décidons d’une campagne de longue durée marquée par des initiatives larges
communes dans les entreprises, les administrations, les services publics et les
universités, appuyée sur un travail concret de terrain.
Nous décidons d’agir ensemble dans la durée et de nous doter d’outils et de moyens
permanents pour faire face à l’extrême droite.
D’ores et déjà, dans les semaines qui viennent, des initiatives unitaires s’organisent
dans plusieurs régions.
Notre travail s’inscrit dans le prolongement de l’appel « La préférence nationale n’est pas compatible avec le syndicalisme », signé en mars 2011.
Nos organisations, CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et Fidl, appellent toutes les organisations syndicales à rassembler leurs forces contre l’extrême-droite, ses idées, ses pratiques, à nous retrouver pour poursuivre cet engagement.
OBSERVATIONS DE
"CANEMPECHEPASNICOLAS"
LES ORGANISATIONS SYNDICALES S'UNISSENT CONTRE L'EXTRÊME-DROITE, CONTRE LE FRONT NATIONAL, QUI DU FAIT D' "absence d’alternatives à la crise, l’aggravation de la situation sociale subies par les travailleurs de toutes origines, du privé comme du public, mais aussi par les chômeurs, les jeunes et les retraités, fournissant un terreau exploité par l’extrême droite",
OCCUPENT DANGEREUSEMENT LE TERRAIN.
RIEN DE PLUS NORMAL QUE DE S'OPPOSER A LEUR DEMAGOGIE.
CEPENDANT, "L'ABSENCE D'ALTERNATIVES A LA CRISE", N'A-T-ELLE PAS POUR ORIGINE L'ABSENCE DEPUIS DE LONGUES ANNEES DE REACTION D'ENVERGURE DES ORGANISATIONS SYNDICALES, DE LA CGT EN PARTICULIER, CONTRE LA POLITIQUE TOUTE DEVOUEE AU GRAND CAPITAL, MENEE PAR NICOLAS SARKOZY, HIER, PAR HOLLANDE, AUJOURD'HUI ?
LA PARTICIPATION DES CENTRALES SYNDICALES AUX "NEGOCIATIONS" BIDON AVEC LE MEDEF ET LE GOUVERNEMENT "SOCIALISTE", ENTRE SOIT-DISANTS DES "PARTENAIRES SOCIAUX", SANS METTRE AU POINT UNE STRATEGIE DE LUTTE FRONTALE CONTRE UN POUVOIR QUI, IMPOSE AUJOURD'HUI LA DICTATURE DE L'ARGENT-ROI, "DETRICOTE" LES ACQUIS SOCIAUX DE LA RESISTANCE, DETRUIT LES CONQUÊTES OUVRIERES DE TOUT UN SIECLE...
CETTE ABSENCE DE STRATEGIE OFFENSIVE NE NOURRIT-ELLE PAS LE FRONT NATIONAL, SEULE CIBLE OFFERTE PAR LES CENTRALES SYNDICALES ?
CETTE PASSIVITE SYNDICALE FACE A LA DANGEREUSE 'OFFENSIVE PATRONALE, QUI SE DEVELOPPE, AUJOURD'HUI, N'EST-ELLE PAS RESPONSABLE DU DANGER D'EXTRÊME-DROITE, QUE LES SYNDICATS DENONCENT POUR DEMAIN ?