INFO REPRISE SUR
EL DIABLO
Meeting commun
des salariés en grève
de Renault Flins et de PSA Aulnay
Mercredi 23 janvier 2013
à 10h30
sur le parking de Renault Flins
Communiqué de presse
de la CGT PSA Aulnay
Mercredi 23 janvier 2013, les salariés de Renault sont appelés à se mettre en grève contre les accords de compétitivité. La direction de Renault voudrait extorquer la signature des syndicats, en leur faisant un chantage ignoble, en menaçant de fermer deux usines s’ils ne signaient pas.
A PSA, la direction a affirmé qu’une fois qu’elle aura obtenu un accord sur la fermeture de l’usine d’Aulnay, elle commencera à son tour une « négociation » sur le même genre d’accord qui vise à bloquer les salaires, imposer des mobilités obligatoires et continuer à supprimer des emplois.
Le but des patrons de Renault et de PSA est clair : supprimer des emplois, licencier, fermer des usines, puis augmenter les heures de travail et bloquer les salaires de ceux qui restent.
Les salariés de Renault et de PSA ont tout intérêt à se rencontrer pour faire cause commune.
C’est l’objectif de ce meeting commun : réunir les salariés des deux groupes, dénoncer les attaques communes de nos patrons et défendre l’idée que c’est ensemble dans la lutte que nous pourrons nous défendre contre les attaques de nos patrons.
Pour les salariés de PSA Aulnay départ en bus à 9h depuis le QG de la grève Bourse du travail 19/21 rue Jacques Duclos à Aulnay-sous-Bois.
Mise au point sur la campagne de calomnie et d’insulte de la direction de PSA.
Depuis 2 jours, les salariés en grève sont la cible d’une scandaleuse campagne de calomnie et d’insulte de la part de la direction de PSA. La direction a choisi l’escalade verbale comme forme de dialogue. Cette attitude irresponsable révèle le vrai visage d’une direction qui n’accepte pas que les salariés, qu’elle veut licencier, relèvent la tête, s’organisent et se mettent en grève pour se défendre.
Du mercredi 16 janvier au vendredi 18 janvier en après-midi, les salariés en grève occupaient l’usine et avaient imposé contre la volonté de la direction la liberté de la presse dans l’usine. Les journalistes pouvaient faire en toute liberté leur travail. Les grévistes ont même empêché les cadres de PSA de vouloir expulser une équipe de BFM.
Depuis vendredi 18 janvier en après-midi, la direction a fermé l’usine et interdit l’accès à tous les salariés. L’usine est entièrement sous son contrôle, surveillée en toute illégalité par une société de vigiles privée.
Et c’est, 4 jours après avoir interdit l’accès à l’usine à tous les salariés que la direction se met subitement à parler de dégradations et de sabotages. C’est pour le moins étonnant et suspicieux.
La réalité est, qu’en fermant l’usine, la direction espérait désorganiser la grève, isoler les grévistes. C’est tout le contraire qui s’est passé. La grève tient bon, les grévistes ont renforcé leur organisation et leur détermination.
La CGT réfute toutes les accusations mensongères de la direction. Les casseurs, ce sont les patrons de PSA qui ont décidé de casser l’usine, brique par brique, boulon par boulon et d’envoyer au chômage des centaines de salariés.
Jean-Pierre Mercier
Délégué syndical CGT PSA Aulnay
Délégué syndical central adjoint CGT du groupe PSA