Mercredi 13 novembre 2013
Municipales à Lens:
PCF et PRCF font liste commune
Sur le blog de Nico Maury :
Mardi 12 Novembre 2013
Jacques KMIECIAK
Liberté Hebdo Nord-Pas-de-Calais
Liberté Hebdo Nord-Pas-de-Calais
En 2008, ils s’étaient engagés séparément dans la bataille des Municipales à Lens.
Au 1er tour, le Pôle de Renaissance communiste en France (12, 7 % des voix) avait légèrement devancé le Parti communiste français (11, 1 %). Au final, les deux organisations communistes avaient obtenu trois élus qui ont gagné les rangs de l’opposition. « Au conseil, on était d’accord sur tout ou presque. Aussi a-t-on décidé, cette fois, de faire cause commune d’autant que nos deux partis se retrouvent aussi dans le Collectif anti-austérité », souligne Jean-Michel Humez.
Nouvellement élu en 2008, le secrétaire de la section locale du PCF prendra la tête de la liste d’union, avec l’ambition de se qualifier pour le second tour. Il reconnaît cependant qu’il sera, dans ce bastion socialiste tenu naguère par Emile Basly, « difficile de passer devant le PS » même divisé entre partisans de Sylvain Robert, le successeur de Guy Delcourt au fauteuil majoral, et ceux d’Arnaud Sanchez, le jeune dirigeant de la section PS.
Ces prochaines semaines, les communistes mais aussi le Parti de Gauche multiplieront les rencontres avec la population à stigmatiser une gestion municipale qui a « sacrifié les classes populaires à travers la mise en place du stationnement payant et fait le choix du tout-tourisme comme axe de développement », souligne Georges Gastaud, dirigeant national du PRCF. La social-démocratie « a aussi multiplié les délégations de service public au profit des entreprises privées confortant une logique d’embourgeoisement de l’ex-ville minière », s’indigne Jean-Michel Humez. Comme en 2001, le FN pourrait se présenter. Il « a bien désigné une tête de liste, reste à savoir s’il pourra la boucler », commente, dubitatif, Jean-Michel Humez.
Au 1er tour, le Pôle de Renaissance communiste en France (12, 7 % des voix) avait légèrement devancé le Parti communiste français (11, 1 %). Au final, les deux organisations communistes avaient obtenu trois élus qui ont gagné les rangs de l’opposition. « Au conseil, on était d’accord sur tout ou presque. Aussi a-t-on décidé, cette fois, de faire cause commune d’autant que nos deux partis se retrouvent aussi dans le Collectif anti-austérité », souligne Jean-Michel Humez.
Nouvellement élu en 2008, le secrétaire de la section locale du PCF prendra la tête de la liste d’union, avec l’ambition de se qualifier pour le second tour. Il reconnaît cependant qu’il sera, dans ce bastion socialiste tenu naguère par Emile Basly, « difficile de passer devant le PS » même divisé entre partisans de Sylvain Robert, le successeur de Guy Delcourt au fauteuil majoral, et ceux d’Arnaud Sanchez, le jeune dirigeant de la section PS.
Ces prochaines semaines, les communistes mais aussi le Parti de Gauche multiplieront les rencontres avec la population à stigmatiser une gestion municipale qui a « sacrifié les classes populaires à travers la mise en place du stationnement payant et fait le choix du tout-tourisme comme axe de développement », souligne Georges Gastaud, dirigeant national du PRCF. La social-démocratie « a aussi multiplié les délégations de service public au profit des entreprises privées confortant une logique d’embourgeoisement de l’ex-ville minière », s’indigne Jean-Michel Humez. Comme en 2001, le FN pourrait se présenter. Il « a bien désigné une tête de liste, reste à savoir s’il pourra la boucler », commente, dubitatif, Jean-Michel Humez.