Les positions sont inchangées. Les intentions de vote au 1er tour de l'élection présidentielle sont quasiment stables pour François Hollande (28%, -0,5 point), comme pour Nicolas Sarkozy (27,5%, idem), selon un sondage Ipsos publié mardi.
D'après cette enquête réalisée pour France Télévisions, Radio France et Le Monde, le candidat socialiste serait élu au second tour avec 54% des voix, contre 46%, au lieu de 56% contre 44% il y a une semaine.
Au 1er tour, François Hollande serait légèrement en tête, mais poursuit, de manière toutefois moins marquée, son érosion puisqu'il était encore crédité de 31,5% des intentions de vote fin février. Publiée le 20 mars, l'enquête précédente d'Ipsos créditait François Hollande de 28,5%, et Nicolas Sarkozy de 27,5%.
Les mouvements sont en revanche sensibles pour les outsiders : Jean-Luc Mélenchon connaît la plus forte progression (+1,5 point en une semaine, à 13%), devant Marine Le Pen qui, avec 16% (+1%) conserve sa troisième position. En revanche, François Bayrou recule de 1,5 point, à 11,5%.
Eva Joly (2%), Nathalie Arthaud et philippe Poutou (0,5%) restent au même niveau, alors que, à droite, le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan plafonne à 1% (-0,5 point).Jacques Cheminade obtiendrait moins de 0,5% des suffrages. 34% des personnes interrogées disent pouvoir encore changer d'avis.
Enfin, de 64 à 66% des Français trouvent que l'on ne parle pas assez dans la campagne de l'emploi, du pouvoir d'achat et de l'école.
Sondage réalisé du 23 au 24 mars auprès d'un échantillon représentatif de la population française constitué de 978 personnes et interrogé par téléphone. Méthode des quotas. Notice disponible auprès de la commission des sondages.
COMMENTAIRE DE
de "canempechepasnicolas":
Ainsi, l'instrumentalisation des évènements de Toulouse n'a pas eu l'effet escompté par Nicolas Sarkozy : les "zones d'ombre", qui entourent aussi bien le suivi du personnage par les "services"(bien que ceux-ci connaissaient ses antécédents sulfureux), et les conditions de l'assaut par le RAID, ont rendu méfiants les électeurs.
Quant au 13% attribués à Mélenchon, inférieurs de 1% au sondage précédent, il faut avoir à l'esprit les "redressements" opérés par les instituts, permettent à ceux-ci de "jouer à la baisse ou à la hausse" pour casser ou accentuer la dynamique des candidats.
Il est certain qu'un pourcentage donné en augmentation régulière conduit l'électeur hésitant à ce prononcer en ce sens et à rendre encore plus crédible ce candidat, surtout quand celui-ci se nomme Mélenchon...