Ollanta Humala veut réunifier
le Pérou et la Bolivie.
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En visite à la Paz dans le cadre d’une tournée Sud-Américaine de bon voisinage , le nouveau président Péruvien Ollanta Humala qui sera officiellement investi le 28 juillet prochain vient de jeter une « bombe géopolitique » en relançant le projet d’un état unitaire entre le Pérou et la Bolivie .
« Je rêve à la réunification du Pérou et de la Bolivie , je rêve qu’un jour la ligne frontière [ entre les deux états ] disparaisse et que nous retournons à être une seule nation , un seul pays »
En employant le terme « retourner » , le président Humalla faisait allusion à la confédération Perou – Bolivie qui a existé entre 1837 et 1839 et qui fut aussitôt après avoir été portée sur les fonds baptismaux agressée par l’impérialisme Chilien, manipulé depuis Londres et Buenos-Aires [ Ce qui à l’époque était pratiquement la même chose ! ] .
Applaudi par des centaines de représentants politiques et de représentants d’organisations sociales et indigènes , le président Péruvien a fait l’éloge du Maréchal Andrés de Santa-Cruz , protecteur de la Conféderation Pérou-Bolivie , avant d’être qualifié de « compatriote »par le président Bolivien Evo Morales .
Il est facilement compréhensible que comme au début du XIXéme siècle , le projet de confédération relancé par Ollanta Humala suscite des « inquiétudes » au Chili . Il s’agit non pas d’une construction artificielle - un géoconstructivisme - comme certains états Sud-Americains morcelés mais bien d’une entité territoriale qui repose sur une base ethno-culturelle .
Cette conféderation permettrait aussi de rétablir des liens économiques traditionnels détruits par le fractionnement territorial de l’Empire Inca et des vice-royautés Espagnoles qui avaient su préserver une " logique " dans les entités territoriales Sud-Américaines .
Cette proposition survient aussi après une passe d’armes qui a opposé la Bolivie et le Chili au sommet de l’ OEA qui s’est tenu au Salvador au début du mois de juin 2011 .
La Bolivie revendique toujours les territoires cédés au Chili après une autre guerre d’agression Chilienne télèguidée aussi depuis Londres entre 1879 et 1884 :
La « Guerre du Salpêtre » , improprement appelée « Guerre du Pacifique ».
Il s’agissait alors pour Londres que le jeune Empire Allemand - II éme Reich - qui avait conclu des accords avec le Chili, afin que le gouvernement bolivien ne puisse accéder aux réserves de nitrates Boliviennes , des réserves absolument nécessaires au développement de l’agriculture et de l’industrie des poudres Allemandes .
Un accord de paix signé par les deux pays en 1904 a avalisé l’agression chilienne en échange de la garantie d’un accès à la mer pour La Bolivie. Depuis, La Paz estimant que Santiago du Chili ne respecte pas cet accord, demande un « accès souverain à la mer ».[ voir carte ] .
Le projet d’ Ollanta Humala permetterait non-seulement à la « Bolivie » de retrouver un accés à la mer nécessaire pour l’exportation de ses richesses naturelles – aujourd’hui gaz naturel et demain lithium – mais crérait un entité géopolitique Pacifico-Andine qui pourait contrebalancer l'influence du Chili et de la Colombie dans la région .
On imagine facilement que Washington qui oeuvre à la balkanisation mondiale s'opposera de toutes ses forces comme autrefois Londres à l'émergence de cet état unitaire .Sur le plan politique intérieur Péruvien , Ollanta Humala se pose en successeur idéologique - légitime , l' APRA étant devenu un parti Social-Démocrasseux - de Victor Raul Haya de la Torre, qui préconisait l'union des nations Sud-Américaines au sein de l' " Amerindia " - la Patria Grande Latino-Américaine de l'écrivain Argentin Manuel Ugarte [ Lien ] .
ANDRÉS SANTA-CRUZ
Capitán General y Presidente de Bolivia, Gran Mariscal Pacificador del Perú, Supremo Protector de los Estados Sud y Nor-Peruanos, Encargado de las relaciones exteriores de los tres Estados
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