Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Blog d'Olivier Berruyer

16
Sept
2014

 

(Libération 7 septembre) 

Rédacteur AFP (!!!)

Les séparatistes prorusses l’ont d’abord torturée, puis l’ont exhibée en plein centre de leur bastion de Donetsk où des femmes lui ont donné des coups de pied, ont écrasé des tomates sur son visage. Le crime d’Irina ? Etre pro-Kiev.

Irina Dovgan, une blonde svelte et souriante de 52 ans, raconte à l’AFP son calvaire de quatre jours qui a pris fin lorsque des journalistes étrangers l’ont aperçue à Donetsk, donnant à son histoire un retentissement international.

Portant un t-shirt imprimé «Dieu merci je suis Ukrainienne» offert par une télévision ukrainienne, cette esthéticienne reçoit dans un appartement d’amis à la périphérie de Kiev où elle s’est réfugiée.

Le 24 août, jour de l’Indépendance de l’Ukraine, une dizaine d’hommes débarquent dans sa maison à Iassynouvata, près de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine.

- «Agente des forces punitives» -

Cagoule sur le visage, elle est accusée de guider les tirs d’artillerie pour l’armée ukrainienne et emmenée dans un QG séparatiste à Donetsk.

«Ils tiraient près de mon oreille au point de me rendre pratiquement sourde. Ils me racontaient en détail comment ils allaient me violer en groupe. Ils me frappaient à coups de poing, avec leurs pieds et les crosses de leurs armes», énumère Mme Dovgan, dont un avant-bras et une hanche portent toujours deux gros hématomes, une semaine après sa libération.

«Je me traînais sur le sol et les suppliais de ne pas me toucher», se souvient Irina.

«Puis ils m’ont montré une photo de ma fille de 15 ans en disant +Combien d’hommes va-t-elle supporter avant de crever, à ton avis? Une quarantaine, une soixantaine?+»

Selon Amnesty International qui a publié un rapport dimanche, séparatistes prorusses mais aussi milices ukrainiennes agissant au côté des forces gouvernementales se sont rendus coupables dans l’est de l’Ukraine de crimes de guerre, dont des enlèvements et actes de torture.

Après le passage à tabac, les tortionnaires d’Irina menacent de l’attacher sur la ligne de tir de l’artillerie ukrainienne, enveloppée dans le drapeau ukrainien.

«J’ai pensé +Dieu merci, je serai simplement tuée+», se souvient-elle.

Mais ils changent d’avis et Irina se retrouve dans le centre de Donetsk, drapeau ukrainien jaune et bleu sur les épaules et une pancarte «agente des forces punitives, elle tue nos enfants» sur la poitrine. Des hommes l’insultent, des jeunes se prennent en photo avec elle en arrière-plan. Mais ce sont les femmes qui s’acharnent le plus.

- «Sauvages» -

«Une femme a dit à son mari d’arrêter la voiture. Elle a sorti des tomates du coffre et les a jetées sur moi, puis elle en a écrasé plusieurs sur mon visage. Une septuagénaire m’a frappée au dos et à la tête avec son bâton», raconte Irina.

Une jeune femme lui donne un coup de pied.

C’est à ce moment-là que des journalistes étrangers aperçoivent Irina. Les photos de cette scène publiées par le New York Times suscitent une forte émotion en Ukraine et à l’étranger.

C’est visiblement ce qui sauve Irina, qui se croyait déjà condamnée à mort.

Le lendemain, un chef rebelle la convoque pour lui dire qu’il n’avait rien à lui reprocher et que ses tortionnaires ont été punis. Elle est libérée.

Originaire de Iassynouvata, une petite ville près de Donetsk, Mme Dovgan est l’une des rares à avoir affiché ouvertement sa position pro-ukrainienne dans cette région en proie à une insurrection armée prorusse.

Elle a refusé de quitter sa maison malgré les combats. «Dans toutes les guerres, quand les libérateurs arrivent, il y a ceux qui les accueillent avec un drapeau. Et là, mon destin est d’accueillir les nôtres+», pensait-elle avant son enlèvement.

Pendant deux mois, elle collecte des donations pour acheter des produits alimentaires, médicaments, uniformes et cigarettes aux soldats ukrainiens. Des photos de ces achats découvertes sur sa tablette numérique se sont transformées en principale pièce à conviction contre elle.

Pendant sa captivité, sa maison à Iassynouvata a été pillée et endommagée par des éclats d’un obus. Irina ne sait pas si elle va pouvoir retourner chez elle un jour. Sa famille, assez aisée financièrement, a tout perdu.

«Des amis nous ont dit de ne plus y mettre les pieds si on ne veut pas se faire tuer sur place», dit-elle.

Alors que le gouvernement ukrainien espère avoir négocié un cessez-le-feu durable avec les rebelles, Irina met en garde contre toute tentative d’accord avec eux.

«Ce n’est pas la peine de croire qu’on peut trouver un accord avec les rebelles, les appeler au bon sens. Ces gens n’ont pas de lois, pas d’honneur ou de pitié. Ce sont des sauvages».

Source : AFP, Libération, 7/9/2014
AFP

Ukraine: Irina, pro-Kiev, torturée par les rebelles et tabassée par les habitants

(Libération 12 septembre) « Ils m’ont prise par les cheveux, et l’enfer a commencé »

Rédacteur Hélène DESPIC-POPOVIC

(5 jours plus tard, la deuxième couche – c’ets vraiq ue la première photo n’allait pas du tout)

TÉMOIGNAGE – Irina Dovgan, une esthéticienne ukrainienne de 52 ans, raconte comment elle a été torturée par des séparatistes prorusses à Donetsk.

«Madame, vous êtes devenue la nouvelle star d’Internet.» C’est en entendant ces mots qu’Irina Dovgan, une esthéticienne pro-Ukraine, torturée puis presque lynchée sur la place publique à Donetsk, a compris qu’elle allait survivre, que l’image prise la veille par ce photographe barbu «à l’air intelligent»,alors qu’elle était livrée à la vindicte de gens qui étaient convaincus «sans avoir besoin de preuves»qu’elle était une criminelle, lui avait sauvé la mise. Le soir même, ses geôliers lui apportaient de la nourriture pour la première fois depuis quatre jours. Le lendemain, elle était libérée, et le surlendemain, elle regagnait Marioupol où elle retrouvait sa famille, avant de partir pour Kiev, la capitale ukrainienne, où elle et son mari ne sont plus que deux chômeurs déplacés de plus.

C’est à Kiev, où elle a été accueillie gratuitement par un couple de petits entrepreneurs, dans une maison avec jardin située dans une banlieue plutôt cossue, qu’Irina, une blonde élancée de 52 ans, fragile dans ses vêtements noirs, raconte comment elle a cru mourir et comment elle a été sauvée par des journalistes étrangers. Irina est une personne simple, typique de cette classe moyenne qui à l’Est ne soutient pas les rebelles de la DNR, la république autoproclamée de Donetsk, mais le pouvoir central de Kiev. Elle prodigue des soins esthétiques à des clients privés dans un petit appartement que lui a légué sa mère dans sa ville natale de Iassinouvata. Son mari est ingénieur en construction, ils ont une fille de 15 ans. Tout leur argent passe dans la maison qu’ils ont «construite et embellie pendant vingt ans». Irina a voyagé. En mars, alors que les rapports se tendaient à Donetsk entre pro-européens et prorusses, elle était allée en France, près de Bordeaux, faire un stage chez un fabricant de produits cosmétiques qu’elle utilise dans son travail. Elle était revenue de France avec des bouteilles de vin et du foie gras. Elle voulait inviter ses amis pour faire un bon repas, mais la situation s’était encore compliquée et la rencontre était sans cesse repoussée à des jours meilleurs.

« Ce n’était qu’une illusion »

En avril, des groupes armés prennent Slaviansk et Kramatorsk. L’effervescence règne à Donetsk. La région bascule dans la guerre. Mais Iassinouvata, une petite ville collée à Donetsk, reste calme. «Les gens disaient que le maire versait de l’argent à la DNR pour qu’elle ne s’installe pas. Il n’y avait pas de blokposts (ces barrages tenus par des hommes armés, ndlr). Au marché, les femmes disaient : “bravo à notre maire, il nous a épargné bien des tourments”. Mais ce n’était qu’une illusion.»

Vers le 10 août, dit-elle, les rebelles – elle dit les «terroristes» – sont «arrivés par centaines». Irina avait espéré que l’armée ukrainienne, qui n’était plus qu’à 6 kilomètres de Iassinouvata, allait arriver la première, et qu’«on resterait en territoire ukrainien». «La ville s’était divisée, et je ne cachais pas mes opinions. Dans mon milieu, les gens étaient pro-européens et avaient comme moi soutenu le Maïdan»(les manifs anti-Ianoukovitch de l’hiver à Kiev, ndlr). Aussi, quand l’armée ukrainienne campe à proximité, Irina commence à apporter de la nourriture et des vêtements neufs aux soldats. Elle se lie avec des blogueuses pro-Kiev, ramasse de l’argent autour d’elle pour acheter des draps, des médicaments, des uniformes. Elle se sent d’autant sereine que son mari et sa fille ont quitté Iassinouvata pour Marioupol, le grand port du sud de la région, sous contrôle loyaliste. «J’avais collecté 16 000 grivnias (1 000 euros) pour acheter des uniformes. Alors j’ai pris des photos pour montrer aux gens que leur argent allait bien là où ils le voulaient, qu’il n’était pas détourné mais utilisé à bon escient.»

Toutes ces photos sont restées dans sa tablette. Ce sont elles qui vont causer le malheur d’Irina. Elle montre une photo où on la voit avec des soldats ukrainiens qui commencent à enfiler ces nouveaux uniformes. «Je me rendais compte que cette tablette était compromettante. Alors je l’ai enveloppée dans des chiffons et je l’ai donnée à une connaissance qui quittait la ville pour Marioupol. Mais cet homme a été arrêté par des miliciens de la DNR qui ont saisi sa voiture. Le lendemain, ils ont trouvé la tablette, vu les photos de mes livraisons aux soldats ukrainiens, retrouvé le conducteur, l’ont tabassé jusqu’à ce qu’il leur donne mon adresse. Alors ils sont venus me chercher.»

«Ils ont arraché mon soutien-gorge»

Irina est arrêtée comme si elle était une dangereuse terroriste. C’était le 23 août, la veille du jour anniversaire de l’indépendance ukrainienne. «Ils sont venus à trois voitures, bourrées d’hommes armés de fusils automatiques. Ils croyaient que je cachais des soldats ukrainiens. En fait, j’étais seule, en train de m’occuper de mes fleurs.» Le premier jour, Irina, qu’on emmène au 3e étage d’une immeuble inconnu de Donetsk, a affaire à des enquêteurs «très polis». «J’ai appris plus tard que c’était une tactique d’interrogatoire: bon flic, mauvais flic». Ils l’interrogent sur les photos. Elle se tait. C’est alors qu’arrive un groupe de miliciens du Caucase, apparemment des Ossètes, pense-t-elle. «Ils m’ont prise par les cheveux, m’ont traînée au rez-de-chaussée. Alors l’enfer a commencé. Ils étaient entre 10 et 15, entrant, sortant. Ils m’ont mis un pistolet entre les deux yeux, puis ont tiré à côté de mes oreilles, m’assourdissant. Puis les coups de pied ont commencé. Ils voulaient que je leur donne tous mes mots de passe. Je leur ai donnés. Leur informaticien a commencé à fouiller dans mon ordinateur. Il est tombé sur ma correspondance sur Facebook.» Ils trouvent entre autres les messages qu’elle échange avec deux blogueuses, qui organisent l’aide à l’armée ukrainienne. L’une d’entre elles lui a transmis un numéro de téléphone qu’elle pourrait appeler pour donner des informations sur les rebelles. Un numéro qu’Irina n’a jamais utilisé. Les miliciens la battent comme plâtre. «Tout le temps, j’ai subi une énorme pression sexuelle. Ils ont menacé de me violer à tour de rôle, à 20 ou à 100, ont soulevé mon pull, arraché mon soutien-gorge, et se sont moqués de ma petite poitrine. Je leur ai dit que j’étais grand-mère. Le fils que j’ai eu de mon premier mariage a déjà une petite fille. Ils m’ont fait me mettre à genoux, ont fait mine d’enlever leur pantalon, ont approché leurs organes génitaux de moi. J’ai crié, j’ai hurlé.»

«Les gens étaient convaincus que je tuais des enfants»

Convaincus qu’elle n’a rien de plus à dire, ils l’emmènent alors sur ce grand carrefour de Donetsk qu’on appelle Motel. Ils l’enveloppent dans un drapeau ukrainien, lui attachent au cou une pancarte :«Elle a tué nos enfants. C’est une agente des forces punitives». «Je criais : non, je n’ai tué personne. Mais les gens étaient convaincus que je tuais des enfants. Personne ne demandait des preuves. Les gens se sont mis à agir comme des fanatiques religieux pour qui tout adversaire est un assassin. Il y avait des passants. Les hommes ne m’ont pas touchée. Ce sont les femmes qui m’ont battue. J’ai vu leurs yeux plein de haine. Huit femmes m’ont donné des coups. Il y a même eu une vieille femme qui m’a frappée avec sa canne, sur la tête et dans le dos. Soudain, j’ai vu un visage intelligent, un barbu m’a photographiée, peut-être pendant une minute, et il est parti. Le New York Times a publié cette photo faite par Mauricio Lima. Elle a tourné sur Internet. C’est grâce à elle que je suis en vie».

Maison saccagée et comptes bancaires pillés

La suite ressemble à un film. Peu après la publication de la photo, Irina est arrachée des mains de ses tourmenteurs. Le chef du bataillon Vostok, Alexandre Khodakovski, auprès duquel des journalistes anglais et américains étaient venus intercéder pour Irina, a lancé à ses hommes : «Qui a donné l’ordre de torturer cette femme?» «Il avait l’air furieux. Il n’avait pas besoin de cette contre-publicité. Pourtant je n’étais pas seule là-bas. Tout le temps, j’ai entendu les cris d’autres suppliciés.»

Elle est libérée. On lui rend sa tablette, son téléphone, les clés de sa voiture, mais pas les cartes bancaires dont elle a livré les codes et qui serviront à piller ses comptes. On l’accompagne même chez elle pour chercher son chien et ses chats dans sa maison saccagée («ils ont tout pris, draps, matelas…»).Adieu foie gras et vins de Bordeaux! Des journalistes du New York Times l’accompagnent dans sa fuite à Marioupol où elle retrouve son mari et sa fille. «Tout le monde me hait maintenant dans ma ville natale. Ils sont convaincus que je mettais des croix sur les maisons pour indiquer aux artilleurs où et qui bombarder.» Et quand on lui demande pourquoi elle n’avait pas tout simplement effacé son compte Facebook et ses photos de sa tablette, ou tout simplement envoyé le tout sur un espace de stockage externe, elle répond : «C’est mon mari qui gérait nos outils informatiques. Moi, je ne sais pas le faire, je suis une simple esthéticienne. Je n’étais pas préparée à toutes les méchancetés qui accompagnent la guerre.»

Source : Hélène DESPIC-POPOVIC Envoyée spéciale à Kiev, Libération, 12/09/2014

Commentaires

Eh beh… Impressionnant de “journalisme”…

Je ne comprends pas qu’il n’y ait pas un point de la charte déontologique des journaliste qui traite de ce sujet des témoignages en temps de guerre – c’est pas possible à ce niveau…

Alors pour faire simple :

1/ Problème de crédibilité

Mais qui est cette femme ? Elle a été à l’évidence proche des militaires ukrainiens qui bombardent sa ville. Comment savoir si elle est bien la victime innocente qu’on nous présente, ou si elle n’est pas une membre active de Secteur Droit par exemple ?

Par exemple, il y avait quoi vraiment sur sa tablette (c’est pas louche cette histoire de tablette refilée ? Elle ne peut pas effacer les photos  ? Ou les mettre sur une clé USB bien planquée ? Dommage qu’elles ne ressortent pas sur la toile…) ? Les faits qu’elle relate sont-ils tous vrais ou ont-ils été grossis voire inventés ?

Cela s’est déjà vu…

(lire ici le billet consacré à cette incroyable affaire)

Et finalement, ce qu’on lit là, on peut le lire dans de fabuleux témoignages dignes du Pulitzer ou bien dans des journaux vichystes à propos d’exactions des “terroristes pro-de-Gaulle”…

2/ Problème de pertinence

Mais quand bien même tout serait vrai dans le témoignage de cette femme, qui serait bien une pauvre victime de la barbarie face à une pauvre démocrate europhile, on aurait alors un juste témoignage de la barbarie à l’oeuvre dans toutes les guerres.

OUI LA GUERRE C’EST MAL. Et donc il faut tout faire pour l’éviter, et donc cesser les combats et privilégier les négociations.

Bien.

Mais donc, après, on a le choix éditorial du journal de publier ce commentaire, et de le publier seul – avec une photo larmoyante. Et ça, ce n’est plus du tout innocent. Il y a un choix délibéré de dire “ressentez de la compassion pour cette pauvre victime innocente des pro-russes qui sont des barbares on vous l’avait bien dit”. Et le choix a été fait de ne pas publier un autre témoignage d’une victime des pro-Kiev cette fois, qui aurait pu montrer joliment toute l’horreur et l’absurdité d’une guerre civile – ce qui aurait été l’honneur du journalisme.

Alors Libération, le journal fondé par Sartre, réussit le tour de force d’orienter 100 % de notre compassion vers le camp des soldats qui pilonnent des villes à coups de Katiouchas (!!!) et y ont causé la mort d’environ 3 000 civile…

Conclusion : 

Alors pour faire plaisir aux critiques permanents, OUI, nous condamnons tous les sévices envers la population civile, qu’elle soit pro-Kiev, pro-Moscou, pro-Novorossia ou pro-”m’emmerdez plus et laissez moi tranquille”.

OUI, il y a des brutes pro-russes, oui il y a des brutes néonazies pro-Kiev, oui il y a des résistants héroïques à Donetsk, oui il y a de pauvres appelés dans l’armée ukrainienne qui se demandent pourquoi ils doivent bombarder leurs frères, oui il y a des volontaires russes (et autres) façon brigades internationales qui sont venus courageusement prêter main forte, etc.

Oui, une guerre civile, c’est un merdier immonde.

Alors pourquoi nos gouvernement ne font-ils pas vraiment pression (en particulier sur Kiev, puisque c’est eux qui attaquent) pour que cessent immédiatement les combats, que s’ouvrent des négociations internationales ?

Bref, pour que chaque peuple puisse démocratiquement choisir son destin, qu’il soit en Ukraine de l’Ouest ou de l’Est, en Écosse, au Tibet, en Catalogne, à Gaza, ou en Crimée ?

On appellerait ça l’esprit républicain

 

 


Tag(s) : #Pages d"écriture
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :