Ecoles 2011, ronger l’os :
Nous avons pu collecter les chiffres précis concernant les écoles élémentaires et RPI du Puy de Dôme, ce qui nous a permis d’enrichir cet article. D’où sa disparition transitoire, le temps de prendre correctement en compte les situations connues... Le revoilà donc, tout nouveau tout beau, et bien plus intéressant.
Bon, jusqu’à présent, les suppressions de postes dans l’éducation, cela a pu sembler anecdotique, on n’en voyait pas directement l’effet sur la classe de Fiston ou Fifille... Ou pas tant que ça...
Bien sûr, Fifille a dû attendre ses trois ans pour entrer à l’école maternelle, et dans sa classe de petits, 32, ça grouille un peu.
Dans la classe de Fiston, il y a un peu moins d’élèves, seulement 27. Ce qui est ennuyeux, c’est qu’il y a souvent des élèves en plus, à cause d’un enseignant absent et non remplacé dans l’école. Ca fait à chaque fois 4 ou 6 élèves en plus à caser dans la classe.
Et puis, pendant le stage du maître, la remplaçante était bien un peu perdue avec le double niveau. On a mieux compris quand on a su qu’elle venait d’être recrutée. Elle n’avait eu que 3 semaines de formation pédagogique... (3 de plus après son stage). Elle était titulaire d’un Master de "Lettres et histoire de la pensée", cela ne lui a pas suffi, pour gérer des CE1/CE2.
D’accord, il a fallu attendre, pour le suivi RASED de Polo, qui n’arrive pas à passer une journée sans frapper un camarade. Et l’accompagnement scolaire de Lola, qui souffre d’un lourd handicap, s’est finalement mis en place, mais seulement fin décembre...
Mais bon an, mal an, ça tournait, les enseignants limitaient la casse, et on pouvait même trouver incongru qu’il leur vienne à l’idée de se mettre en grève.
Cette année, c’est une autre affaire, les suppressions de postes vont se voir en direct, partout.
Le sujet était tellement sensible, qu’il a fallu retarder l’annonce de leur répartition, pour ne pas aller interférer avec les élections cantonales... Cela aurait été ennuyeux, en termes de débat démocratique.
C’est que supprimer cette année encore 16 000 postes (1) d’enseignants à la rentrée 2011, alors qu’on attend 57 400 élèves de plus dans les écoles et les collèges, ça va faire des classes plus chargées, des fermetures, forcément, ça va être un peu voyant. (2)
Pour mémoire, le taux d’encadrement des élèves français est déjà fort modeste par rapport aux pays comparables.
Des directives claires ont donc été données aux inspecteurs d’Académie, en mai 2010, à charge pour eux de trouver de "gisements d’efficience" propres à leur région. (3). Pour garantir un bon fonctionnement de l’ensemble, une prime au mérite a été mise en place en décembre pour les recteurs en fonction de "la réalisation des objectifs" qui leur seront assignés. La somme peut aller jusqu’à 22 000 euros pour l’année (4)...
Petit exercice d’application :
Prenons un cas d’école, le Puy de Dôme.
Nous nous sommes cantonnés aux chiffres concernant les établissements élémentaires, et publics. Nous ne disposons pas des informations spécifiques sur la gestion des postes dans le privé, bien que cela représente un intérêt certain. La tendance générale des transferts d’élèves entre écoles publiques et privées, reste, dans le Puy de Dôme assez constamment favorable au public. Il n’y a pas moyen de vérifier que la répartition des fermetures est normalement répartie entre les deux secteurs...
Nous n’avons pas non plus trouvé dans la documentation syndicale le détail des effectifs en maternelles... Nous ne pourrons donc pas analyser l’ensemble des décisions de façon aussi détaillée que l’année dernière à la même époque (5). (à suivre) .
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Les courbes académiques sont très parlantes. Elles sont extraites du document "Repères et indicateurs pour l’Académie de Clermont-Ferrand : 2010 2011."
Évolution du nombre d’élèves.
Comme on peut le voir, les effectifs d’élèves, en forte croissance entre 2003 et 2007 restent en faiblement augmentation depuis. Les syndicats annoncent 155 élèves de plus pour la rentrée 2011. (6)
Évolution du nombre d’enseignants.
La courbe parle d’elle-même. Si l’on exclut l’année 2007/2008, le département perd, depuis 2004, des postes d’enseignants chaque année. Environ 200 postes en moins depuis 2004, pour environ 2500 élèves de plus.
Comment arriver à supprimer encore 104 postes dans l’Académie, (7) après les réductions drastiques déjà appliquées dans un contexte d’effectifs plutôt croissants ?
Pour le Puy de Dôme, le principal syndicat de l’enseignement primaire parle de 35 suppressions dans le primaire... (8)
La première liste des ouvertures, fermetures et gels a été rendue publique le 8 avril 2011 (9). En ce qui concerne le mode de "coopération" avec la commission paritaire pour les décisions à prendre, l’administration semble en avoir une conception très restrictive. Les données ont été transmises tardivement (voire après la fin de la commission) et de façon très partielle aux syndicats. (10)
Si nos calculs sont justes, ce document mentionne :
23 suppressions de postes d’enseignants apportant une aide aux écoles : aide pédagogique, aide en direction d’élèves à besoins particuliers, soutien pédagogique, linguistique, informatique, etc...
37 fermetures de classes
6 gels (fermeture à la rentrée, à moins d’une hausse significative des effectifs observées par rapport aux prévisions.
18 ouvertures.
Si l’on ne ferme aucune de ces classes "gelées", on aboutit à 41,75 suppressions de postes en tout, résultat légèrement supérieur à l’objectif de 35 suppressions imposé.
La décision est habile, cela laisse encore une possibilité de recul d’ici la rentrée... tout en permettant de gratifier notre recteur de la prime promise.
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Le calcul peut paraître cynique, mais il est pragmatique. Une suppression de poste en enseignement spécialisé concerne, mécaniquement, moins de familles qu’ailleurs. Et celles-ci, confrontées à des contraintes fortes liées au handicap de leur enfant, seront peut-être moins réactives...
Pour rappel, le document de rentrée 2011 de l’Académie saluait l’action menée en direction de élèves handicapés dans le Puy de Dôme, et notait que le nombre d’enfants "à besoins particuliers" accueillis était en progression, ce que confirme le bulletin de la maison du handicap (11). Il restait cependant discret sur les perspectives en terme de postes d’enseignants spécialisés.
Si l’on en croit les syndicats, sur 40,5 postes d’enseignants spécialisés dans le Puy de Dôme, 10 seront supprimés. Si on y ajoute le suivi d’enfants du voyage et enfants primo-arrivants, nous en avons compté 12,5. Autant d’enfants à besoins spécifiques qui se rajouteront aux classes "normales", dont on augmente par ailleurs les effectifs... Et qui n’auront plus droit à aucun suivi spécialisé.
Suivi scolaire d’enfants hospitalisés : -4.
CMI de Romagnat : -1,5 poste.
Centre de jour de Riom : -1 poste.
Hôpital Ste Marie (pédopsy), à Clermont : -1 poste.
Hôpital Estaing, à Clermont : -0,5 poste.
Suivi pour jeunes déficients mentaux : -4.
-1 à l’IME* des Roches Fleuries, à Chamalières,
-1 à l’IME* de Theix,
-1 à l’IMP* de la Farandole, à Clermont,
-1 poste de CLIS*, transféré dans le secondaire.
- IME : Instituts Médico-Éducatif
- IMP : Institut Médico-Pédagogique, aujourd’hui rebaptisé SEES.
- CLIS : CLasse d’Intégration Scolaire.
Autres postes : -4,5.
Suivi des enfants porteurs de handicap : -1 poste d’enseignant référent.
Enfants sourds : -1 poste à l’IDJS, Institut départemental des jeunes sourds des Gravouses, à Clermont.
Enfants atteints de difficultés psychologiques "dont l’expression, notamment l’intensité des troubles du comportement, perturbe gravement la socialisation et l’accès aux apprentissages" : -0,5 poste à l’ ITEP Jean Laporte à Cournon.
Enfants du voyage : -1 poste à l’Ecole itinérante qui assure le suivi et l’intégration des enfants du voyage. Rappelons que ces enfants qui arrivent souvent en décalé dans les écoles, ne sont en général pas comptés dans les effectifs des établissements...
Mise à disposition PEP : -1 poste.
N.B. : dans les RASED, selon les syndicats, il manque toujours 25 postes pour envisager un suivi correct des élèves en grande difficulté. Nous n’avons pas trouvé trace des créations correspondantes. Mais les réseaux d’aide sont priés d’être satisfaits de ne pas se voir touchés cette année par de nouvelles suppressions de postes.
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Cinq fermetures, une ouverture.
M. Piketty a démontré l’efficacité d’effectifs réduits pour le suivi des élèves d’origine socialement défavorisée. Dans son étude, les effectifs favorables à leur suivi sont de 16 ou 17 élèves par classe... Mais cela ne fait pas partie de nos priorités gouvernementales actuelles.
Pour rappel, les ZEP ont été rebaptisées RAR et RRS, pour Réseaux Ambition Réussite, et Réseaux de Réussite scolaire. Ils sont en train d’être convertis en dispositifs CLAIR et ECLAIR... Pour ceux qui s’intéressent à cette floraison de termes poétiques et porteurs, voir la très claire mise au point de M. Calin. (12))
Clermont-Ferrand : -3
Mercoeur maternelle, 1 fermeture.
Jules Valles maternelle, 1 fermeture. Nous ne disposons pas des effectifs avant/après pour les maternelles.
Philippe Arbos primaire, 1 fermeture. On passe de 20,75 élèves/classe à 23,71, autant dire 24, ce qui veut dire que si l’on veut des Cp à 20, il y aura des CM à 28...
Thiers : -2
Saint-Rémy-sur-Durolle primaire, 1 fermeture. 21 élèves en moyenne par classe dans un établissement classé "éducation prioritaire" ? Voici ce chiffre ramené au niveau plus acceptable de 24,67 élèves/classe...
George Sand, primaire, 1 fermeture. On passe de 18,67 élèves/classe à 22,4.
Ouverture :
Mercoeur élémentaire : l’ouverture permet de passer d’un effectif moyen de 27,6 ! élèves par classe... à 23.
Élément de comparaison : le nombre moyen avant fermeture à Jules Ferry à Chamalières, ville limitrophe à Clermont, et riche en professions libérales, atteint, après fermeture 24,9 élèves/classe...
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Deux arguments qui favorisent le ciblage des petites écoles rurales pour les fermetures : elles sont petites, donc représentent peu de familles susceptibles de se mobiliser, et elles sont rurales, donc éloignées des centres de décisions, cela coûte cher d’aller manifester en ville.
Cas particuliers d’école rurales, les RPI sont des "regroupements pédagogiques intercommunaux". Leur spécificité, c’est la volonté des communes de s’associer pour faire fonctionner une école commune. L’accueil des enfants est le plus souvent réparti entre les villages, section enfantine ici, CP/CE1/CE2 dans le village d’à côté... L’organisation est complexe, pour le ramassage scolaire, la gestion des garderies, de la cantine etc. La création d’un RPI traduit un engagement fort d’un territoire autour de son école publique.
Dans les mesures de carte scolaire 2011, les RPI ne sont malheureusement pas oubliés. Si l’on s’en tient au bilan final, et qu’on ne tient pas compte des 4 gels de postes, 6 ouvertures compensent en partie les 10 fermetures... Mais chaque école de village est bien plus d’un nombre de postes brut sur un document administratif...
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Classes uniques : une disparition, quatre créations possibles.
Les classes uniques offrent un suivi à long terme et une acquisition d’autonomie, et, au final, une capacité de faire progresser les élèves, qui ont été saluées (13)...
Mais il reste difficile d’en convaincre les parents. La gestion d’une classe de 26, de la grande section aux CM2 oblige à espérer des enseignants ayant une formation solide, pour un suivi correct des élèves... Qui vient chuchoter que la formation théorique des maîtres vient justement d’être sabordée ?
La surcharge de classes uniques entraîne en général l’exclusion des 3 ans et 4 ans. C’est une réduction injuste de l’offre de service public d’éducation, dans des campagnes qu’on dépouille par ailleurs de leur poste, leur hôpital...
... Et cela entraîne une réduction des effectifs plus importante que le décompte des seuls enfants de cet âge, les familles ont tendance à inscrire leurs enfants dans une école offrant cet accueil... Et à les y laisser par la suite.
Les Roux, à Paslières : la fin d’une école...
Cette classe unique de la montagne Thiernoise accueillait 11 enfants à partir de 4 ans... Ils iront ailleurs... A-t-on prévu leur inscription à Puy Guillaume ? Et les cars de leur transport quotidien ?
De deux classes à une classe.
Moriat (fermeture)-> classe unique de 21 élèves, à partir de la moyenne section, jusqu’au CM2.
Le Brugeron (gel) -> en cas de fermeture, classe unique de 23 élèves de la petite section au CM2...
Compains / Valbeleix (gel) -> la fermeture provoquerait la création d’une classe de 19 élèves, des petits aux CM2
Chambon s. Dolore / St Bonnet le Chastel (gel) -> si l’on en croit les prévisions, la classe unique de ce village accueillerait, en cas de fermeture, 28 enfants en tout...
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Deux classes après fermeture, maternelles incluses.
Cotteuge/Saint-Diery/Saint-Pierre-Colamine (RPI) : les effectifs prévus l’an prochain sur ce RPI sont de 55 enfants, TPS compris. Si l’on estime que le nombre des tout-petits est équivalent aux autres tranches d’âge, et si, fidèles à la tradition locale, on les exclut impitoyablement des effectifs, on peut ramener ce nombre à 50 élèves. Ce qui nous donne, pour équilibrer :
— une classe de petits, moyens, grands + CP de 23 élèves,
— une classe de CE1 CE2 CM1 CM2 de 24 élèves...
Olliergues : 3 classes de 18 élèves pour accueillir 54 élèves de la Grande section au CM2, c’est tout de même un privilège inacceptable... Ce village, qui s’accommodait déjà de l’absence d’accueil pour les enfants de 2, 3 et 4 ans, entassera désormais les élèves dans deux classes de 27 élèves... GS CP CE1 // CE2 CM1 CM2.
Vertolaye : à l’arrivée, également 2 classes de 24,5 élèves pour les enfants de la grande section au CM2. Pas d’accueil pour les moins de 5 ans.
Trois à six classes après fermeture, maternelles comprises.
Messeix (fermeture) -> trois classes de 24 élèves et à triple niveau.
Biollet / Charensat / Espinasse : après fermeture, trois classes de 21 à 24 élèves.
Le Crest (fermeture) -> quatre classes de 24 élèves.
Coudes, en RPI avec Montpeyroux (fermeture) -> six classes à 26
Limons/Luzillat (fermeture) -> deux écoles de trois classes, les prévisions annoncent en moyenne 26,8 élèves par classe.
Sayat (fermeture). Sayat est un RPC Regroupement Pédagogique Concentré : un seul lieu pour plusieurs villages. nous n’avons pas trouvé les données précises le concernant.
Escoutoux (gel) : en cas de fermeture, 5 classes à 25,6 élèves en moyenne.
Ouvertures :
— Saluons cependant l’ouverture de 6 classes en milieu rural, tout en soulignant les sureffectifs notoires que ces écoles ont dû supporter avant d’obtenir une attribution de poste. Elles accueillent les enfants de la maternelle au CM2.
Palladuc/St Victor : 3 classes à 28,6 élèves. Après ouverture, 4 classes à 21,5.
Job : 3 classes à 28,6 élèves. Après ouverture, 4 classes à 21,5 (l’ouverture avait été obtenue en cours d’année 2010-2011, est se trouve ainsi perennisée)
Manzat : 5 classes à 26,4 élèves. Après ouverture, 6 classes à 22.
St Sandoux : 5 classes à 26,2 élèves. Après ouverture, 6 classes à 21,83
St Ours : 6 classes à 28,17 élèves. Après ouverture, 7 classes à 24,14
Plauzat : 7 classes à 27,71 élèves. Après ouverture, 8 classes à 24,25
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Le choix pourra sembler arbitraire, mais nous avons défini comme écoles "de ville" celles dont les maternelles et primaire sont restées séparées... Et qui comportent plus de 6 classes.
8 Fermetures, 1 gel.
— Ces écoles présentent, après fermeture, des effectifs de 23 à 25,8 élèves par classe.
Courpière,
Aubière : Beaudonnat,
Billom : Guyot Dessaigne,
Chamalieres : Jules Ferry,
Clermont-Ferrand : Anatole France, Paul Bert,
Cournon-d’auvergne : Henri Bournel,
Lempdes : Bourgnon,
Saint-Eloy-les-Mines : la Roche,
Issoire Bizaleix (gel).
4 Ouvertures :
Clermont-Ferrand, Victor Duruy : 7 classes à 28 élèves. Après ouverture, 8 classes à 24,5.
Clermont-Ferrand, Aristide Briand : 8 classes à 27,5 élèves. Après ouverture, 8 classes à 24,4.
Cournon-d’Auvergne, Felix Thonat : 7 classes à 28 élèves. Après ouverture, 8 classes à 24,6.
Riom, Pierre Brossolette : 8 classes à 27,25 élèves. Après ouverture, 8 classes à 24,2.
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La scolarisation des 2 ans : la chute libre.
Cette courbe représente le taux de scolarisation des 2 ans en France depuis 1998 (14). Pour être objectif, cet indicateur est en chute libre depuis 2000, et a donc débuté sous un gouvernement socialiste.
Le département est en pointe dans ce domaine... Le taux de scolarisation dans le département en 2010 (15) est de 8,9%. Ce qui laisse une marge d’action plus réduite qu’ailleurs.
Pour les trois ans, les classes surchargées en maternelle font moins réagir les parents. Ils ont du mal à se représenter la violence effective d’une journée entassée à 32 par classe, pour des enfants de moins de 6 ans.
16 Fermetures et gels
Ambert : Les copains (29,14 élèves en moyenne par classe après fermeture.)
Clermont : Aristide Briand
Cournon : H. Matisse
Ennezat
Gerzat : Jean Jaures
Issoire : Centre
La Roche Blanche : Jules Ferry
Lempdes : Gandaillat
Puy Guillaume : Fernand Roux
Riom : P. Brossolette
St Eloy les Mines : La source
Tallende
Volvic :
Royat (gel)
7 Ouvertures :
Aubière : Vercingétorix
Beaumont : le Masage
Billom, après une année pleine de mobilisation,
Brassac-les-mines : Charles Noir
Clermont-Ferrand : la Pradelle
Mezel
Mirefleurs
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La suppression de ces postes-là a l’avantage de ne pas trop se voir... Profitons-en !
6,25 décharges ELVE Enseignement de langues étrangères. C’est-à-dire disparition de TOUS les assistants de langue restants.
3 postes SDAP service départemental d’accompagnement pour l’utilisation de l’informatique et des télécommunications. Il en existait 11 en tout.
1 mise à disposition IUFM.
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Solidarité :
Instructif, le communiqué de presse de rentrée 2010 (16) de M. Besson, recteur de L’Académie de Clermont Ferrand :
Y sont énoncés des principes forts :
« L’École place l’élève au cœur de son action. »
« Il s’agit notamment de favoriser l’accès des élèves issus des milieux socialement défavorisés à des parcours de réussite en prévenant le décrochage scolaire. »
« Pour répondre aux besoins éducatifs particuliers des élèves, notre académie, pionnière en ce domaine, est en avance pour accueillir et scolariser les élèves en situation de handicap. Elle s’attache aussi à assurer la continuité des cursus scolaires des enfants de familles non sédentaires. »
« Dans cette académie dynamique, qui met l’accent sur la solidarité des personnes et des territoires, je souhaite enfin à toutes et à tous une excellente année scolaire porteuse d’épanouissement et de beaucoup de réussite ! »
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Protestation :
Les Conseillers généraux du Puy-de-Dôme réunis en session le l8 avril 2011 regrettent que :
l) La réunion du CDEN du 13 avril se soit tenue en l’absence des Conseillers généraux puisque leur désignation se faisait au même moment au Conseil général.
2) La réunion de concertation fragmentée organisée en présence des maires, le 28 mars n’ait débouché sur la prise en compte d’aucune de leurs observations et propositions, et les maires ont appris les fermetures prévues par voie de presse.
3) Les suppressions de postes frappent particulièrement le secteur rural le plus fragile au mépris de tout souci de la vie des territoires.
4) Les suppressions de postes dans le secteur médico-social de l’enfance handicapée et de l’intégration sociale se soient faites sans concertation et sans respect des conventions en cours avec les établissements au mépris des directives nationales et européennes qui vont devoir s’appliquer. [...]