Suite à l’envoie des lettres de demande de licenciement le 10 aout 2012, les salarié-es représentants syndicaux sont actuellement convoqués à leurs entretiens préalables à licenciement.
Lors de ces entretiens nous avons contesté nos licenciements qui ne sont pas économiquement justifiés.
Nous avons essentiellement soulevé 4 points :
-Les produits fabriqués à Toulouse ne sont pas obsolètes, pas plus que notre outil de production.
-La compétitivité de Freescale n’est absolument pas mise en danger par le site de Toulouse. Nous liquider ne sauvegarde en rien la multinationale Freescale.
-Les situations en 2009 lors de l’annonce des licenciements et en 2010 lors de la mise en place du plan de licenciement sont très différentes de celles d’aujourd’hui. De plus, les prévisions annoncées par la direction se sont avérées erronées.
-Sacrifier le site en France, détruire le tissu industriel toulousain, pourquoi ? Notre seul « tort » est il de ne pas être américain ou de ne pas travailler sur un site états-uniens ?
Nous avons aussi soulevé la rareté de propositions de reclassement interne faites aux 821 salarié-es licenciés.
La direction nous a répondu qu’on avait qu’à accepter des emplois en Malaisie au salaire local… La DRH n’étant pas en capacité de nous donner ces salaires en Malaisie, elle nous a fourni le salaire pour un emploi de technicien en Chine :
2000 euros annuel !
Toulouse le 03/092012