L'auteur de ce dossier - par ailleurs animateur de "Ca n'empêche pas Nicolas - est d'origine juive, né dans une famille athée de longue date. La législation israélienne en ferait, par sa mère, un Juif à part entière. Français de souche - le père de son grand-père est né en Haute-Marne en 1789, peu de mois avant la Révolution et sera colporteur sous Napoléon.
Par ailleurs adolescent en 1939, à la déclaration de guerre, Jean LEVY a connu la fascisation de la France dès 1938, le choc du coup de force de Pétain, le 10 juillet 40, avec l'instauration de l'Etat français, et bien sûr ,l'Occupation allemande. Refusant de se soumettre à la législation antijuive promulguée d'abord par Vichy, puis par l'Occupant, il n'a changé d'dentité, en janvier 1944 que pour "se rajeunir" et échapper ainsi au STO.
Cette expérience lui donne aujourd'hui quelque droit de porter jugement sur les manoeuvres de l'équipe Macron lorsque celle-ci dénonce une soit-disante campagne antisémite qui déferlerait en France.
En fait, il s'agit d'une opération politique pilotée par le Président de la République, qui veut faire porter le chapeau de l'antisémitisme au mouvement des gilets jaunes. dont la contestion sociale fait trembler la classe des super riches, dont Macron est le manager.
Elargissant sa manoeuvre et s'appuyant sur l'agression verbale dont Alain Finkielkraut a été victime, le locataire de l'Elysée tente d'accréditer l'idée que la sionisme n'est que le cache-sexe de l'antisémitisme.
Il est donc bon et urgent de revenir aux sources de cette campagne pour en montrer son caractère inique, face au manque total de "preuves" du soit-disant antisémitisme des gilets jaunes, sous couvert d'antisionisme.
Aussi faut-il montrer que le sionisme est une doctrine politique,émanant de cercles juifs à la fin du XIXème siècle, que la base de sa construction idéologique est raciste, et que ces concepts peuvent et doivent être mis en cause à l'égal d'autres théories par définition, criticables.
En faire un délit justiciable devant les tribunaux serait un crime contre l'esprit et le signe de la fascisation du régime.
VOYONS D'ABORD LES FAITS
TELS QU'ILS SONT RELATES PAR LES INTERRESSES
QUE SAIT-ON DE L'AGRESSEUR VERBAL
Une vidéo du Parisien relate en direct la scène :
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CE QU'EN PENSE ALAIN FINKIELKRAUT
SELON FRANCEINFO
"Le plus virulent, celui qui m'a dit 'rentre à Tel-Aviv', a dit aussi 'la France est à nous' et ce n'était pas un petit Blanc", a déclaré lundi 18 février sur franceinfo, le philosophe Alain Finkielkraut, qui a été pris à partie et a subi des insultes antisémites samedi lors de la manifestation des "gilets jaunes", à Paris, boulevard du Montparnasse.
à franceinfo
C'était très vraisemblablement un salafiste, il en avait l'allure, la barbe. Et d'ailleurs, il m'a dit : 'Dieu va te punir'. C'est lui d'ailleurs je crois que les policiers ont identifié.
ET LES GILETS JAUNES PRESENTS LORS DE L'INCIDENT TEMOIGNENT
ILS NE SONT PAS SOLIDAIRES DES PROPOS TENUS
"LA CAMPAGNE ANTI-GILETS JAUNES SE MET EN PLACE
Dès dimanche soir, les médias font monter la sauce. D'une grossière agression verbale bien regrettable, le pouvoir et ses médias en font une affaire d'Etat désignant d'emblée les gilets jaunes comme perméables à l'antisémitisme, et donc suspects de connivence avec "l'extrême-droite". Le Monde fait de sa Une l'exemple de ces frauduleuses assertions :
LA UNE DU MONDE DATEEDU 20 FEVRIER
Les pages 8 et 9 du quotidien du soir sont consacrées à l'affaire montée de toute pièce par le pouvoir. Ainsi, on peut lire des articles dont les titres sont évocateurs :
"Antisémitisme : les gilets jaunes face à leurs responsabilités". Et d'ajouter - ce qui est faux - "Alors que les actes antisémites se multiplient dans les cortèges, les manifestants rechignent à les condamner par crainte de diviser un mouvement qui se veut ouvert à tous". Donc, à l'extrême-droite CQFD.
Un autre titre prétend que "Le reflux du mouvement rend plus visibles les ultra".
Et bien que l'académicien annonce qu'il ne portera pas plainte :"Le parquet de Paris ouvre une enquête". Pourtant, et c'est en petits caractères dans l'article, on peut lire :
"Selon Le Parisien, cet homme (l'agresseur verbal) est dans la mouvance radicale islamiste connu des services de renseignements pour avoir évolué en 2014"
Ce qu'une vidéo, mise en avant de notre article, confirme...
Quel rapport, alors de cet individu avec les gilets jaunes ?
Mais il ne suffisait pas de déclancher cette campagne de presse. Le pouvoir en voulait faire une affaire politique dont il serait le bénéficiaire. Aidé en cela par les "idiots utiles" du PS, une manifestation d'envergure nationale ayant pour but de regrouper tout le spectre politique et syndical est prévue à Paris ce jour place de la République.
C'est ainsi que franceinfo écrit :
Des rassemblements contre l'antisémitisme sont organisés mardi à l'appel de 14 partis politiques, dont un place de la République à Paris. Pour le président du Crif, il doit être le point de départ d'un "sursaut national".
C’est un rare rassemblement transpartisan qui a lieu mardi 19 février. La moitié du gouvernement et les responsables d’une vingtaine de partis - dont le PCF - sont attendus au rassemblement contre l’antisémitisme qui a lieu place de la République, à Paris, à 19 heures. Des initiatives similaires sont également organisées partout en France.
Emmanuel Macron, lui s'exprimera mercredi soir au dîner du CRIF. Il n'assistera pas au rassemnblement, malgré l'appel en ce sens lundi par le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, à l'origine de l'initiative.
En revanche, le premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé sa participation au rendez-vous parisien.
Quatorze autres ministres l’accompagneront et neuf secrétaires d’Etat prévoient également d’être présents. L’ancien président François Hollande doit aussi participer, comme l’ex-premier ministre Bernard Cazeneuve.Le président de LR, Laurent Wauquiez, va assister au rassemblement, tout comme Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), qui n’a pourtant pas été convié.Les responsables syndicaux Laurent Berger (CFDT) et Philippe Martinez (CGT) feront également le déplacement.
En tout, une vingtaine de formations ont signé l’appel « Ça suffit ! », lancé jeudi dernier, dont le Parti communiste, Génération·s, Europe Ecologie-Les Verts, La République en marche, le MoDem, l’UDI…La France insoumise sera bien présent mardi soir.
Ainsi malmenés dans les sondages depuis ce fameux 27 novembre 2018, date où les gilets jaunes ont fait irruption dans le paysage politique, avec le soutien massif de la population, Macron et son équipe se hissent aujourd'hui au premier rang de l'actualité grâce au renfort de ses soit-disant adversaires, ravis qu'on parle d'eux, alors qu'ils sont les grands oubliés de l'opinion.
Dommage aussi que la direction confédérale de la CGT mette plus d'empressement à jouer les convives d'appoint au gouvernement des super-riches que de mener la guerre sociale au capital.
ANTISEMITISME ET SIONNISME
Ce qui est vertement reproché à
Le sionisme est un mouvement fondé par Théodore Herzl, en 1896, dont le but était de promouvoir le retour des juifs vers ce qu'il appelait la Terre Sainte, ou « Sion », un nom employé dans la Bible pour désigner la ville de Jérusalem. Or, cette terre, la Palestine, sous mandat britannique, était peuplée d'Arabes. Pour en faire un Etat, les immigrants juifs devaient s'emparer de leur terre. C'est ce qu'ils commencé de faire en 1948, étendant leur possession par la guerre et ensuite par la colonisation, considérant comme nulle la décision de l'ONU prévoyant un partage de ce qu'était avant la Palestine.en deux états.
Le sionisme est donc une théorie colonialiste et impérialiste d'un peuple dominant un autre.