L'anticléricalisme n'était ni raciste ou xénophobe
"Ca n'empêche pas Nicolas" :
publie ci-dessous un extrait d'un texte publié par par ingirumimus qui traite de sujets différents :
- les Gilets jaunes, qui sont assimilés - bien à tort - de notre point de vue, aux manifestanhts d'Hong Kong -
- l'islamisme
- les compromissions de progressistes avec le Medef
Aujourd'hui, notre blog se focalise sur la notion d'"islamisme" et les prises de position contradictoires que ce terme provoque.
(...)
Nous sommes maintenant aux universités d’été des partis. Celles qui sont animées par la gauche sont des plus moroses, que ce soit celle du PCF à Aix-en-Provence, ou celle de la FI à Toulouse où les débats ont dérapé sur la question de l’islamophobie. On sait que la FI est très divisée sur cette question, il y a les gauchistes comme Obono, Autain qui sont prêts à soutenir l’Islam et donc à réclamer des aménagements de la laïcité. La question a porté sur la notion d’islamophobie.
C’est Henri Peña Ruiz qui a mis les pieds dans le plat, en soutenant qu’on avait le droit de critiquer l’Islam et donc d’être islamophobe. Evidemment je ne peux qu’être d’accord avec cette position. On a mis des siècles en France pour marginaliser l’Eglise catholique, ce n’est pas pour maintenant revenir en arrière en faisant la main à la religion la plus rétrograde qui a été inventée[1].
Les islamo-gauchistes de la FI, Madjid Messaouedene et Taha Bouhafs sont montés au créneau et se sont faits menaçants. La FI est en quelque sorte divisée en deux, une partie est plutôt du genre Ruffin et privilégie la lutte des classes, et une autre, plutôt Autain et privilégie les problèmes de société. La seconde a été très réticente à soutenir les gilets jaunes, mais se précipite facilement au secours des islamistes les plus rétrogrades. Jean-Luc Mélenchon n’était pas là. Il était ailleurs… mais peu importe, la FI paye aujourd’hui son manque de clarté sur trois problèmes importants, l’Europe, l’immigration et bien sûr l’Islam qui est un dérivé de l’immigration. Or il est totalement inconséquent de défendre la liberté pour les femmes et en même temps le voile.
Des imbéciles comme Badiou ont voulu voir dans les mouvements islamistes – Hamas et Hezbollah – des mouvements prolétariens d’un nouveau genre, assimilant les musulmans à des pauvres. Ces raccourcis frisent l’imbécilité parce que l’Islam est encore pire que la religion catholique non seulement elle sanctuarise l’inégalité entre les pauvres et les riches, mais aussi entre les femmes et les hommes, et bien sûr entre les races. Pour les islamistes les Juifs et les Noirs sont des sous-espèces.
Ceux qui ont attaqué Henri Peña Ruiz ont trouvé un soutien de poids chez les macronistes en la personne de Julien Denormandie. Il est semble-t-il ministre du logement, mais il ne doit pas y avoir à faire grand-chose pour trancher des questions de la religion, à moins qu’il veuille construire des mosquées[2].
Ils sont comme ça les macronistes, communautaristes, mondialistes, pour eux la nation et la laïcité sont des formes qu’ils ne comprennent pas. Dans cette équipe on a un autre LREM, transfuge du PS, Aurélien Taché, qui est un grand défenseur du voile qu’il compare à un serre-tête[3].
C’est ce crétin qui est chargé de réfléchir à un aménagement de la loi sur la laïcité. Evidemment si on est libéral comme Macron, Taché ou Denormandie, alors chacun peut faire ce qu’il veut dans son coin, c’est logique. Espérons que cette crise aura pour effet de clarifier les positions.