
Publié le 16 Mars 2015
Qui va nous parler
des conférences de Bruxelles ?
Des conférences
où nous (les salariés)
sommes pris
pour des poires
Les camarades qui vont devoir plancher pour élaborer le document d'orientation vont avoir tellement de boulots que les bonnes volontés ne seront pas de trop pour leur donner un coup de main. Autant dès maintenant leur donner un coup de main.
Puisqu'il faut bien remettre à plat les dossiers (ce qui permet d'en éjecter la poussière qui les rend peu lisibles et leurs conserve des miasmes peu hygiéniques), Canaille le Rouge secoue un peu celui de la CES (pas une fixation mais cela devient une sorte de répulsion quand on voit ce qu'elle produit), oeuvre utile lorsqu'on voit ce qu'elle produit lors de travaux à laquelle, sans que nous soyons au courant, elle a participé.
Ce qui suit est tiré de Rupture-presse, une lettre de Rupture non conventienelle mais pour autant ben informée.http://ruptures-presse.fr/conference-bruxelloise-haut-niveau/
On y trouve ce qui suit qui devrait conduire dans un premier temps CEFD et CCN de la CGT à scruter dans les placards et sous les meubles ce qui se cache d'acariens roses orangés a désinfecter de nos structures.
Voici ce que nous apprend Rupture (il va falloir suivre ce petit nouveau et s'il prend ce chemin là bien sur l'aider à vivre):
Les couloirs de Bruxelles bruissent encore du succès de la « conférence de haut niveau » organisée le 5 mars sous l’égide de la Commission. Près de 400 participants ont pris part à l’événement, au premier rang desquels les dirigeants de Business Europe (le Medef européen) et de la Confédération européenne des syndicats (CES, à laquelle adhèrent les grandes centrales françaises). Au menu donc, l’amélioration du « dialogue social ». Plus précisément, plusieurs points figuraient à l’ordre du jour, notamment : «comment les partenaires sociaux envisagent leur implication active dans les priorités politiques annoncées par le président Juncker pour la Commission européenne » ; « comment la participation des partenaires sociaux européens et nationaux dans le semestre européen peut-elle être encore améliorée ? » (on notera le « encore »).
Le Commissaire chargé « de l’euro et du dialogue social » (sic), le Letton Valdis Dombrovkis, a donc rappelé fort à propos que « la Commission est déterminée à renforcer la compétitivité et l’équité de l’économie sociale de marché et cela ne pourra pas se faire sans les partenaires sociaux ». Pour sa part, le président de Business Europe, l’Italienne Emma Mercegaglia, a martelé : « nous devons partager, avec nos partenaires sociaux, une vision commune des défis qui nous attendent, notamment sur le marché du travail ».
L’exemple du marché du travail n’a pas été choisi au hasard. C’est l’un des domaines prioritaires où les « réformes » sont attendues le plus impatiemment par le patronat européen, et où Bruxelles surveille de près leurs annonces et leurs mises en œuvre nationales. En Italie, ce fut le « job act » lancé par le chef du gouvernement, Matteo Renzi, afin notamment de simplifier les licenciements. En France, le projet de loi Macron contient de nombreuses dispositions qui visent le même objectif, par exemple la transformation des conseils des Prud’hommes.
Donc, mes camarades où en est notre CGT dans ce fatras surtout quant ce jour Berger, travaillant pour ses maîtres, tente de calmer le troupeau en niant l'existence de l'austérité dans notre pays : "la rigueur oui , l'austérité non ". on voit bien qu'il ne va pas souvent faire les courses et que son pote Chérèque doit lui avoir des accès réservés s'il a besoin des urgences à l'hosto.
Au risque de se distendre les gracilis et risquer de douloureuses déchirures musculaires, doit-on encore longtemps garder un pied à Bruxelles et l'autre sautillant entre République et Bastilles ?