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Union du peuple de France ! par Jean LEVY et Claude Beaulieu du Bureau du Comité Valmy
Au lendemain d’un double scrutin 
par Jean Lévy et Claude Beaulieu
membres du Bureau national
du Comité Valmy

mercredi 1er avril 2015, par Comité Valmy

 

Au lendemain d’un double scrutin

Ces deux derniers dimanches, la France a voté.

Ou plutôt 20 millions de Français sur 42 millions d’inscrits ont choisi parmi les candidats en lice ceux qui leur convenaient.

Et 22 millions ont boudé les urnes ou voté blanc ou nul.

Ce refus de vote exprime, pour la grande majorité d’entre eux, un choix politique.

Ils ont ainsi rejeté les « partis de gouvernement », comme on dit dans la bonne société pour désigner les deux formations qui, depuis plus de trente ans, exercent alternativement le pouvoir, l’UMP et le PS, au seul profit du capital.

 

Pour autant, ces électeurs n’ont pas voté non plus pour le Front national.

Ni pour la « gauche de la gauche » engluée elle-même dans une attitude équivoque tant sur « l’Europe » qu’elle voudrait « sociale » (comme d’autres pourraient s’enticher d’une « maffia de progrès »), que sur son opposition au gouvernement PS, tempérée par un électoralisme gagne-petit.

 

Ce refus massif de vote de millions et de millions de Français montre leur disponibilité pour un autre choix, celui d’une politique de progrès social et de prospérité que seul un peuple souverain dans une France indépendante peut mener.

 

C’est dire si la question de l’enfermement de notre pays dans la « forteresse européenne » est déterminante quant au choix de société. Malheureusement, aucune formation politique de « gauche » comme de droite ne l’a posée. Et les électeurs dans leur masse sentent bien que leur devenir ne se construit pas aujourd’hui dans leur propre pays, mais dépend aujourd’hui des décisions prises à Bruxelles par les représentants directs de Business Europe, l’oligarchie financière sous domination germano-américaine.

 

Dans ces conditions pour qui voter et précisément pourquoi voter ?

Certes, le scrutin pour les « départementales » a vu la bérézina des élus du parti dit « socialiste ». Les deux-tiers des départements perdus, et parmi eux les fiefs détenus depuis des décennies par leurs barons : le Nord, comme les Bouches-du-Rhône, la Corrèze territoire du Président, l’Essonne tremplin de Manuel Valls, la Seine-Maritime de Laurent Fabius, la Charente de Ségolène Royal et de beaucoup d’autres. Cette « déculottée » bien méritée n’a pas pour autant servi de leçon à François Hollande et à ses ministres. Peu importe ce que pensent les électeurs, ils proclament tous qu’ils vont continuer leur sale besogne, en en accentuant même le rythme…

 

Mais eux, ou leurs éventuels successeurs, pourraient-ils mener une autre politique ?

Non, bien sûr, puisqu’ils sont tous des fanatiques de la religion européenne !

Ils sont là seulement pour mettre en musique les symphonies écrites au-delà des frontières. Et si le suffrage les renvoie dans leurs foyers, leurs concurrents UMP piaffent d’impatience pour tenir les rênes du pouvoir…et mener toujours plus vite la même politique.

 

Il suffit de voir Nicolas Sarkozy frétiller d’aise sur nos écrans, ou Juppé se rengorger modestement.

Comment dans ces conditions, s’étonner que plus de cinq millions d’électeurs, faute de choix, votent pour le Front national ?

 

L’apparence du changement s’habille en bleu marine. Une dose de social dans un bouillon sécuritaire, des gens « qu’on n’a pas encore essayé », qui se drapent dans le costume de l’Opposant, et le tour est joué ! Du pays des gueules noires, de Lens à Carvin en passant par Hénin-Beaumont, aux « petits blancs » des rives méditerranéennes, le FN moissonne les épis que d’autres n’ont pas semé.

 

Car, il faut bien mesurer le recul idéologique à dimension historique opéré depuis plus de trente ans dans notre beau pays ! La démission politique des dirigeants du PCF a laissé orphelin notre peuple, qui ne sait plus à quels saints se vouer.

 

Il est temps, grand temps même, de rassembler nos compatriotes pour que ceux-ci fassent résistance.

Résistance à la colonisation de la France par l’oligarchie, celle du CAC d’abord, qui collabore par atavisme avec le capital étranger, celle de BusinessEurope, basé à Francfort, à Bruxelles et à Berlin, celle de Wall Street qui domine tous les marchés.

 

Résistance à notre propre gouvernement PS, et à sa politique de misère et de contre-révolution sociale, 
Résistance à ses équipes concurrentes bleues ou bleue marine, qui souhaitent prendre la relève.

Résistance par l’union du peuple de France

pour l’indépendance nationale et la souveraineté populaire,

conditions de la mise en œuvre d’une politique de progrès social et de paix.

Ce sont ces objectifs que se donne le Comité Valmy.

Paris le 31 mars 2015

 

Tag(s) : #Politique française
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