
20.11.2015 | Espace presse
Les cheminots étaient convoqués arbitrairement ce 19 novembre pour élire à la fois, leurs représentants DP, aux CE, aux conseils d’administration de SNCF Réseau, SNCF Mobilités et au Conseil de Surveillance du nouveau Groupe Public Ferroviaire.
La CGT tient avant tout à saluer l’engagement de toutes les cheminotes et tous les cheminots, qui ont malgré des moyens humains et financiers volontairement contraints, organisé ces élections.
Dans un contexte national où la tentation sécuritaire patronale et gouvernementale prime sur la démocratie, face à une direction qui rêve de diviser le corps social, les cheminots ont choisi !
En positionnant à nouveau la CGT comme première organisation syndicale à la SNCF, avec plus de 34% des voix, 11 points devant la deuxième organisation, les cheminots ont confirmé leur attachement à un syndicalisme démocratique, unitaire, rassembleur, offensif et force de propositions.
Ils envoient à la direction du GPF et au gouvernement un signe fort notamment avant la négociation de la future CCN de la branche ferroviaire.
C’est aux côtés de la CGT que les cheminots entendent défendre leurs intérêts et qu’ils réclament une autre réforme du ferroviaire, que la commission européenne permet, quoi qu’en disent ceux qui ont fait le choix de l’abandon du service public SNCF, de l’entreprise intégrée, des CE et CCE.
Les directions de la SNCF, ainsi que le gouvernement, vont devoir se remettre autour de la table des négociations avec la CGT et stopper les entreprises de compromission qu’ils ont érigées ces derniers mois pour trafiquer dans le dos des cheminot-e-s l’abaissement des conditions sociales et casser le service public SNCF.
La CGT, forte de l’expression démocratique des cheminots, agira, comme elle l’a toujours fait pour porter leurs revendications sur l’emploi, les salaires et pensions, les conditions de travail, les métiers, les retraites…
Une mauvaise loi nous a séparés, la CGT agira pour que la future Convention Collective Nationale nous rassemble, que les salariés qu’elle regroupera bénéficient de conditions sociales et de travail élevées et améliorées.
Elle combattra toutes mises en concurrence des salariés qui dégradent la qualité, la quantité et la sécurité des transports, détruisent l’environnement en favorisant les modes les plus polluants et les plus destructeurs de conditions sociales.
A l’approche du grand barnum médiatique de la COP 21, avec l’Union Interfédérale des Transports CGT, la Fédération CGT des Cheminots appelle l’ensemble des salariés des transports à faire entendre leurs voix pour développer des transports collectifs publics de voyageurs et de marchandises qui répondent aux besoins de déplacement et d’approvisionnement des populations, de l’aménagement du territoire, de l’environnement, aux besoins d’amélioration des conditions de vie et de travail de ses salariés.
En votant CGT, les cheminots se sont ouverts la voie du possible et du progrès social.
La Fédération CGT des Cheminots remercie l’ensemble de ses militants et syndiqués qui s’engagent chaque jour avec les cheminots et salariés des filiales du groupe SNCF, malgré une répression grandissante, pour y parvenir.
Bien sûr ils ont des excuses toutes trouvées dans l'actualité qui leur permettent "d'oublier" d'en parler.
Pour autant à voir le depit du Figaro, Pepy et Macron doivent rager, cela fait sourire le cheminot, cela donne du courage pour la suite.
.lefigaro.fr/flash-la-cgt-conforte-ses-positions-a-la-sncf.php
et selon le, qui ne peut cacher le succès de la CGT...
Le Figaro
La CGT-Cheminots a remporté la moitié des sièges des représentants salariés aux conseils d'administration (CA) deSNCF Mobilités et SNCF Réseau, les deux nouvelles branches du groupe public ferroviaire, selon les résultats obtenus mercredi de source syndicale.
Ces résultats sont difficilement comparables avec les précédents scrutins car le périmètre et la structuration du groupe ont évolué en 2015 avec la réunion de la SNCF et Réseau ferré de France (RFF).
Au CA de l'ancienne SNCF, la CGT-Cheminots disposait déjà de la moitié des sièges salariés mais elle n'était pas représentée à RFF, où seules la CFDT et l'Unsa comptaient des représentants au CA.
Conséquence de la réforme ferroviaire, le groupe est depuis le 1er janvier composé de trois établissements publics: SNCF Mobilités (90.000 salariés), SNCF Réseau (51.000 dont 1.500 de l'ex-RFF) et un établissement de tête (9.000).
Suite à ces premières élections, la CGT totalise 34,17% des voix (hors filiale) à l'élection du CA SNCF Mobilités, ce qui lui permet de décrocher 3 des 6 sièges réservés aux représentants des salariés (parmi 18 membres). L'Unsa (21,46%), SUD (19,66%) et la CFDT (14,76%) disposent chacun d'un siège.
Côté SNCF réseau, la CGT, arrivée en tête avec 38,36% des voix, rafle 4 des 8 sièges salariés (sur 24), l'Unsa (24,91%) en obtient 2, SUD-Rail (15,69%) et la CFDT (13,56%) en ont 1 chacun.