Voici la vidéo du jour, montrant Yannis Panagopoulos obligé de quitter la manif pour échapper à la colère et aux insultes de la foule menaçante.
Par YANNIS YOULOUNTAS ·
22/01/2016
La colère monte contre l’hypocrisie des responsables politiques et syndicaux en Grèce.
Yannis Panagopoulos, chef de la puissante Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE), forte de 450 000 membres et proche du positionnement de la CFDT en France, a été menacé et finalement chassé de la manifestation du jour à Athènes.
Entouré de ses gardes du corps et de nombreux journalistes, il a très vite compris qu’il risquait de revivre l’humiliation subie le 4 mars 2010, quand il avait reçu du yaourt, de la farine et des coups de grévistes en colère, avant d’être évacué.
(photo du 4 mars 2010).
Décidément, il ne fait plus bon se moquer du monde à Athènes, ni ailleurs en Grèce. La colère monte un peu partout, de jour en jour, de semaine en semaine, contre l’hypocrisie des responsables politiques et syndicaux.
Et si le printemps révolutionnaire d’il y a cinq ans sur la rive sud de la Méditerranée se produisait à nouveau, mais cette fois également sur la rive nord ? Qui sait jusqu’où ira la fronde qui se lève en Grèce depuis la fin du mois d’octobre ?