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La banque française a annoncé la semaine dernière son intention de supprimer 550 postes dans l'hexagone d'ici 5 ans en fermant six sites de traitement des opérations clients, dont celui de Caen.
Après avoir annoncé en décembre dernier la suppression de 2000 emplois d'ici 2020 dans son réseau d'agences, la Société générale a officilisé la semaine dernière son intention de femer six sites de traitement des opérations clients (sur 20 en France): Paris, Nancy, Grenoble, Nice, Rouen et Caen. Ces fermetures entraineraient la suppression de 550 postes d'ici 5 ans (dont 115 à Caen), "sans licenciement économique ni départ contraint", selon la banque française, pour qui "ce projet d'évolution du modèle opérationnel du réseau s'inscrit plus globalement dans le plan de transformation lancé par le groupe en 2015, qui vise à proposer aux clients une nouvelle relation de proximité".
Cet argument laisse les salariés de marbre. Ces derniers, en grève, ont manifesté ce mardi matin devant le centre administratif de la Société générale, boulevard du Maréchal Juin à Caen. "Les salariés sont inquiets pour leur avenir dans le sens où les postes, comme dit l'entreprise, sont supprmiés mais pas les emplois. Après il va falloir qu'ils aillent soit sur Orléans, soit sur Rennes", explique Arnaud Jean, délégué syndical CFDT, "Ca crée des problématiques importantes en terme de mobilité géographique. après, il y a aussi tous les problèmes individuels et personnels concernant les conjoints qui ont un travail sur place".