Démosphère
CGT - FSU - FO - Solidaires
UNEF - UNL - FIDL
à 13h30
place de la République
pour manifester
en direction de Bercy
"canempechepasnicolas":
La nouvelle mouture de la loi conserve l'essentiel des mesures annoncées, qui traduisent la volonté du patronat de réduire à néant le Code du Travail, c'est-à-dire la somme des conquêtes sociales obtenues depuis plus d'un siècle par les luttes des salariés.
Négocier sur la base des revendications du Medef, reflet direct des directives de la Commission européenne, c'est accepter par avance des reculs sociaux, c'est accepter de vivre de plus en plus difficilement, jour après jour. C'est capituler d'avance face à un pouvoir, aujourd'hui PS, hier UMP, qui n'est que le faire vouloir de l'oligarchie.
Pourquoi le monde du travail devrait-il accepter des sacrifices face à un grand patronat qui veut faire encore plus "suer le burnou" afin de grossir leurs dividendes (plus de 400 milliards d'euros versés aux actionnaires des entreprises du CAC 40 en dix ans, une vraie caverne des 40 voleurs).
Il est temps de réagir ! Et pas seulement en se détournant massivement des urnes les jours de vote... C'est dans la rue, c'est dans nos villes et nos campagnes qu'il faut exprimer notre colère contre une société dite de marché, qui n'est qu'un vaste marché de dupes.
Le 17 mars et le 31 mars, à l'appel des syndicats, chacun doit se sentir mobilisé en descendant massivement sur le bitume, et demain en bloquant l'activité d'une société de nantis, 1% de la population qui s'est arrogé la mainmise de l'économie, de la politique et des médias, au détriment du peuple de France.
L'heure est à la contre-offensive !
Jean LEVY