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Le préavis de grève repose sur une revendication salariale (Photo Stéphanie Péron)
Le préavis de grève repose sur une revendication salariale (Photo Stéphanie Péron)

Le préavis de grève repose sur une revendication salariale (Photo Stéphanie Péron)

À partir de ce lundi, les usagers du réseau de transports en commun de l’agglomération rouennaise (TCAR) vont devoir s’armer de patience... et d’un calendrier.

En effet, selon un schéma désormais bien rodé, le syndicat CGT de l’entreprise a déposé un préavis de grève du lundi 14 au jeudi 31 mars par tranches de 55 minutes quotidiennes, le matin ou l’après-midi. Aux heures de pointe, bien entendu... Seule la journée du jeudi 31 mars sera concernée par ce mouvement du début à la fin du service. Mais attention, comme l’explique la direction de la TCAR dans un communiqué, « la durée du mouvement est de 55 minutes, cependant la reprise normale du trafic peut prendre 1 heure à 2 heures après la fin de celui-ci ».

Précédents mouvements

Difficile de connaître aujourd’hui le taux de mobilisation des chauffeurs et son impact sur le trafic des bus, métros et Teor. Mais de précédents mouvements de ce type ont prouvé leur « efficacité ». Et surtout les utilisateurs du réseau seront constamment dans l’incertitude. Viendra ? Viendra pas ? Pas facile de s’organiser dans ces circonstances pour aller bosser, à l’école ou en cours. Et en revenir.

Le motif de cette grève ? Une augmentation de salaire réclamée par l’organisation syndicale pour les agents : « Augmentation de la valeur du point de 1,3 % au 1er avril 2016 [...] et une augmentation de 1 % au 1er juillet 2016 », expose le préavis déposé le 7 mars dernier.

Des discussions étaient hier toujours en cours entre direction et syndicalistes. Mais les chances de voir lever le préavis d’ici à lundi sont minces.

Tag(s) : #Lutte de classes
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