Conflit social dans une entreprise
du secteur du tourisme
Depuis le 14 juillet, le Grand Bleu reste à quai. Les travailleurs de la société d’exploitation de ce navire sont en lutte pour faire aboutir plusieurs revendications.
Tout d’abord, l’ augmentation des salaires. Cela consiste en l’application du salaire forfaitaire pour les marins, une augmentation du salaire proportionnellement aux augmentations des charges de l’ENIM, une augmentation de salaire pour le personnel administratif et hôtesses de kiosque d’un montant de 200 euros net. Les grévistes demandent aussi un 13e mois et des primes de travail de nuit.
Concernant le statut, la revendication porte sur l’enrôlement en continu à la catégorie la plus haute pour les marins toute l’année. À cela s’ajoute le calcul des arriérés d’enrôlement. Les travailleurs demandent aussi l’adhésion à une convention collective pour tout le personnel.
Pour l’amélioration des conditions de travail, les grévistes veulent une prise en compte des repas par l’entreprise pour le personnel administratif et kiosque (chèque déjeuner). Ils demandent également un accès non limité durant les heures de travail pour tout le personnel de la salle de repos et des toilettes, ainsi qu’un lieu adéquat pour se changer et se doucher. Pour le délai de prévenance des changements de planning, le Code du Travail doit être appliqué.
Par ailleurs, les salariés en grève demande que soit pourvu le personnel en vêtements de mer et équipements (blousons / shorts lunettes / crème solaire). Ils trouvent également juste que soit pris en charge du nettoyage des vêtements de mer et bleu de travail.
Un des objectifs de la grève est l’établissement d’un plan de formation du personnel (information / affichage / recyclage).
Ils refusent aussi toute interruption de travail supérieure à 2 heures dans une même journée.
Ils veulent également que l’embarquement des passagers soit sécurisé par une passerelle, et demandent aussi l’aménagement des navires pour l’accueil des personnes handicapées.
Toujours au sujet des conditions de travail, les salariés revendiquent une voiture de fonction pour le service commercial, et qu’il soit possible de prendre des congés pendant les vacances scolaires.
Enfin, ils demandent à la direction d’arrêter des comportements jugés dégradants.