Arnaud Montebourg a été l’invité, le jeudi 22 septembre, de l’émission de France2, l’Emission Politique, une émission animée par David Pujadas et Léa Salamé.
On attendait que Montebourg fit quelques clarifications à cette occasion. Ce ne fut pas le cas. Il y a, au contraire, maintenu un discours rempli d'ambiguïtés, discours qu'il tient depuis ces dernières semaines, y compris sur sa participation — ou non — à la primaire du parti « socialiste ». A cet égard, le résultat du vote interne au Parti Travailliste en Grande-Bretagne, un vote exclusivement réservé aux adhérents de ce parti, et qui a vu le triomphe de Jeremy Corbyn avec 61,8 % des voix et une participation de 77 %, montre bien — a contrario — ce qu'est une véritable démocratie politique.
On sait que le parcours d'Arnaud Montebourg suscitait logiquement une certaine sympathie. Il avait repris, à la veille de la primaire de 2011, un certain nombre des thèmes de La Démondialisation (1). Il s'est battu, avec beaucoup de courage et de constance, au sein des divers gouvernements auxquels il a participé de 2012 à 2014. Il s'en est expliqué d'ailleurs, devant une Léa Salamé, visiblement sidérée par son honnêteté politique qu'elle est manifestement incapable de comprendre, en disant qu'il s'agissait de choix politiques, qu'il avait pu d'ailleurs se tromper, mais qu'il considérait qu'il lui fallait aller jusqu'au bout de son combat. Dont acte ; sur ce point il n'y a rien à redire. Mais, Arnaud Montebourg n'a visiblement pas tiré les leçons de la dramatique année 2015. Cela se sent dans son discours sur l'Union européenne, sur les problèmes économiques, et sur la question du terrorisme jihadiste.
Montebourg et les institutions européennes Si Arnaud Montebourg tire un constat sur l'Union européenne dont beaucoup de points sont partagés, il reste malheureusement dans le vague dès qu'il s'agit des propositions. La formule « casser de la vaisselle à Bruxelles » n'est, hélas, qu'un effet de manche, qui convient certes de l'ancien avocat pénaliste qu'il fut mais qui est indigne du dirigeant politique qu'il aspire à être.
En effet, « casser de la vaisselle » ne veut rien dire. La France ne peut plus procéder, comme dans années 1960 à la « politique de la chaise vide » qu'avait pratiquée le Général de Gaulle. Les règles de l'UE ont changé...
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