L'Obs Ses photos dans Match. Des meutes de journalistes et de méta-reporters accrochés à sa veste lors de la moindre de ses sorties (y compris au salon de la coiffure). Et jusqu'à la bande-annonce, ces toutes dernières heures, de la sortie de l'intolérable suspense, sa déclaration (enfin !) de candidature, annoncée pour ce mercredi matin. Car cette fois est la bonne, courageux matinautes, les télés le répètent en boucle depuis hier, à l'heure où vous lirez ces lignes, ce serait fait, Emmanuel Macron aura enfin "déclaré sa candidature". Et à Bobigny, s'il vous plait. Dans le neuf-trois. Bien joué les communicants.
Le Sytème se rongeait d'inquiétude. Hollande et Sarkozy sont cramés, Juppé est vieux, Fillon est triste : le désastre menaçait. A l'Establishment, à l'Argent, à la Finance, il fallait un visage neuf. Toutes ces bonnes fées ont donc inventé Macron. Mais à ce squatteur des Unes de L'Obs, à ce campeur des pages magazine, à ce non-candidat matraqué sur toutes les ondes, encore fallait-il tailler un costume de...victime de la classe politique (défense de rire). En ces temps de Trump-Brexit-Orban-Le Pen, le candidat des medias ne doit surtout pas apparaître comme le candidat des medias. Et, ironie de la situation, c'est aux medias qu'il appartient d'expliquer que non non non, le candidat des medias n'est...
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