Le Figaro
Le comité d'éthique de l'Union européenne estime que le code de conduite n'a pas été bafoué. Il souligne néanmoins que la nomination de l'ancien patron de la Commission européenne dans la banque d'affaires n'était pas un choix judicieux.
Le comité d'éthique ad hoc de l'Union européenne, consulté après la vague d'indignation publique déclenchée par l'arrivée de l'ex-chef de l'exécutif européen José Manuel Barroso dans la banque d'affaires Goldman Sachs, a estimé que le code de conduite n'avait pas été bafoué, dans un rapport rendu public ce lundi. «Sur la base des informations fournies par José Manuel Barroso dans une lettre adressée au président Juncker, et considérant le code de conduite pour les commissaires, il n'y a pas d'éléments suffisants pour établir une violation du devoir d'intégrité et de réserve», conclu le comité, dont l'avis est non-contraignant.
Le choix de l'ancien patron de la Commission européenne a toutefois été jugé peu judicieux. "[José Manuel] Barroso aurait dû être conscient et informé qu'en agissant ainsi, il déclencherait des critiques et risquerait de nuire à la réputation de la Commission, et de l'Union en général", soulignent les rapporteurs du comité dans leur avis.
"canempechepasnicolas"
C'est logique : l'Union européenne est une structure politique créée par la finance européenne pour promouvoir "la libre circulation des capitaux des hommes et des marchandises" au bénéfice des banques, qui, elles aussi, n'ont pas de frontières
Pourquoi y aurait-il des frontières entre les banquiers et leurs hommes de loi ?