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Il se déroule aujourd'hui au Yémen un génocide culturel et religieux, démontre Catherine Shakdam, Directrice des programmes à l’Institut Shafaqna des études du Moyen-Orient.
L’Ambassadeur saoudien aux Etats-Unis a qualifié les bombardements du Yémen dirigés par l’Arabie saoudite «justes» et «légitimes», tout en faisant comprendre qu'ils continueraient «quoi qu'il arrive». Il a été moins éloquent concernant l'utilisation par son pays de bombes à fragmentation.
Ces déclarations ont eu lieu lors d’une conférence sur les relations américano-arabes, financée par des sociétés américaines comme Exxon-Mobil et Boeing. Les frappes ne cesseront apparemment pas, et l'Arabie saoudite refuse toujours toute enquête indépendante sur le conflit au Yémen, malgré le nombre croissant d'accusations de crimes de guerre.
Riyad a désigné un avocat militaire pour examiner ces accusations. Mais le choix du colonel Mansour al-Mansour de Bahreïn a provoqué une vive polémique. Car l'homme a une réputation.
Nous sommes pris au piège entre la volonté politique, sur le terrain, de négocier une paix viable au Yémen et le désir de certains capitalistes de guerre de gagner plus d'argent sur le sang yéménite
RT : Des responsables politiques peuvent bien déclarer qu'il faudrait freiner les frappes saoudiennes, des sociétés d'armement y ont leurs intérêt. Que les producteurs d'armes soient proches des décideurs vous préoccupe-t-il ?
Catherine Shakdam (C. S.) : Extrêmement. C'est
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