RTLPRESIDENTIELLES
Sur les tribunes, ils se combattent
mais
Les deux candidats à la présidentielle ont posé sur une photo remarquée lors de ce banquet parisien.
photo postée sur Twitter par le journaliste Frédéric Haziza avec la légende suivante : "Accolade entre deux 'amis'".
Benoît Hamon et Emmanuel Macron étaient présents lors de l'annuel dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France, qui avait lieu mercredi 22 février dans un grand hôtel parisien.
Au cours de la soirée, Emmanuel Macron et Benoît Hamon ont attiré l'attention des réseaux sociaux. Ils ont posé ensemble, tout sourire, sur une photo postée sur Twitter par le journaliste Frédéric Haziza avec la légende suivante : "Accolade entre deux 'amis'".
Les deux candidats à la présidentielle ont ainsi répondu favorablement à cette invitation lancée chaque année à plusieurs centaines de personnes. François Hollande et François Fillon étaient également présents, tout comme de nombreux ministres, ambassadeurs, dignitaires religieux et chefs d'entreprises.
En revanche, ni Jean-Luc Mélenchon ni Marine Le Pen n'étaient conviés au banquet. Le président du Crif, Francis Kalifat, a d'ailleurs lancé un appel à "faire barrage à l'extrême droite et à l'extrême gauche aux prochaines élections".
"canempechepasnicolas"
Le CRIF, fait partie avec l'Ambassade d'Israël, du réseau d'influence qui en France agit en faveur de cet Etat qui se nomme "juif", au nom d'une idéologie raciste. Car il s'agit bien d'une volonté de différencier les citoyens selon leur origine : Israël s'identifie aux seuls habitants d'origine juive, la population arabe, sur sa propre terre, étant exclue, globalement, victime d'apartheid. De plus, le pouvoir de Tel Aviv se croit en droit d'appliquer cette politique sur notre territoire à l'ensemble des Français d'origine juive, croyants ou non. C'est ainsi qu'il est maintenant acquis dans nos médias influencés de nommer Intel, un "juif français" et non pas un Français juif, pour ceux d'entre eux qui se reconnaissent pratiquant cette religion, et seulement "Français", pour les autres.
Séparer les citoyens français entre les juifs et les autres n'est pas admissible, illégal même, dans un pays juridiquement laïc comme la France. Car, en droit, le qualificatif "JUIF" ne peut se justifier que pour une personne se réclamant de la religion juive. Notre pays ne connaît pas d'autres définitions.
Il s'agit donc bien là d'une pratique d'Etat de nature raciste appliquée par le CRIF.
En participant son dîner annuel, les hautes autorités de notre République, qui affichent un "antiracisme" de façade, cautionnent la politique raciste de l'Etat d'Israël et participe à sa campagne de division entre citoyens.
Il en est de même pour le candidat du Parti socialiste, Benoît Hamon, qui fait de "l'antiracisme" , son premier argument.
Et ceux qui se plient aux exigences du CRIF ne peuvent pas se réclamer de la 'gauche' ou du 'progressisme'...
Jean LEVY