front syndical de classe
En allant à l'Elysée les travailleurs et les militants de GM&S n'avaient pas d'illusion.
Il s'agissait de mettre le pouvoir devant ses responsabilités avec pour juge l'opinion publique.
Et comme ils l'avaient annoncé la lutte continue pour la défense des intérêts des travailleurs et pour leur dignité bafouée par le capital et ses soutiens au plus haut niveau!
Conclusion :
"C'est pas à l'Elysée, c'est pas à Matignon
"C'est pas dans les salons qu'on aura satisfaction !"
SOURCE : Libération
- Les représentants de GM&S «déçus» et «amers» après avoir été reçus à l'Elysée :
«On va continuer à se battre», a annoncé Vincent Labrousse, délégué CGT, à l'issue de près de deux heures d'entretien avec quatre autres représentants des salariés. Ils étaient venus chercher des mesures d'accompagnement et de reclassement pour les 157 salariés licenciés du sous-traitant automobile installé dans la Creuse.Les représentants des salariés de l'équipementier GM&S en difficulté se sont déclarés lundi «déçus» et «amers» après avoir été reçus par trois conseillers de l'Élysée, estimant n'avoir «rien obtenu de nouveau».
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SOURCE : Le Figaro
Une délégation de salariés de l'équipementier automobile creusois était reçue par trois conseillers de l'Élysée ce lundi après-midi. Les syndicats souhaitaient qu'Emmanuel Macron se joigne à cette entrevue: «J'espère qu'il passera dix minutes ou un quart d'heure, c'est le minimum», indiquait ce lundi matin sur RTL Jean-Marc Ducourtioux, délégué CGT de GM&S.
Déception pour les représentants syndicaux: le président de la République n'a pas assisté à l'entretien. À la sortie de la réunion, Vincent Labrousse, délégué CGT, s'est déclaré «amer». «Ils nous ont dit: ‘circulez il n'y a rien à voir' [...]
Nous n'avons eu aucune avancée», a-t-il déploré. Avant de poursuivre:
«On demandait l'augmentation des mesures d'accompagnement d'une manière générale. Et on a déjà, enfin selon l'Elysée, des mesures qui sont exceptionnelles [...] Tout est exceptionnel. On va expliquer ça aux salariés demain.
À eux de juger». Selon le syndicaliste, «cette réunion est la pire depuis le début de notre combat» mais «on va continuer à se battre», a-t-il expliqué. Pour l'Elysée, la réunion s'est déroulée dans «une ambiance sereine», les conseillers chargés du social et de l'économie auraient fait le tour des mesures d'accompagnement «mises en place pour maintenir l'activité sur le site» de GM&S à La Souterraine (Creuse) et «pour aider ceux qui ont perdu leur emploi à en retrouver».
Pour rappel, la justice avait validé il y a un mois et demi la reprise de l'équipementier par l'emboutisseur français GMD - pour un euro - avec le maintien de 120 emplois sur un total de 276. Mais la contestation syndicale n'a pas pris fin sur le site.
Mardi dernier, une vingtaine d'élus de la Creuse avaient déjà été reçus par des conseillers élyséens pour discuter d'un plan d'action destiné à revitaliser ce département rural affecté par les difficultés de GM&S. Emmanuel Macron avait assisté à la fin de cette réunion.
«Ceux qui foutent le bordel»
La rencontre de ce lundi intervenait dans un contexte bien particulier. Début octobre, les salariés de GM&S avaient en effet manifesté à l'occasion de la visite d'Emmanuel Macron à Égletons (Corrèze) et s'étaient opposés aux forces de l'ordre.
Ce jour-là, le président de la République avait critiqué - en aparté - «ceux qui foutent le bordel» au lieu de chercher s'ils ne pouvaient avoir un poste «pas loin de chez eux».