Près de 300 personnes réunies, mercredi soir, à Cayenne à l’appel du collectif Pou Lagwiyann Dekole (pour que la Guyane décolle) pour réclamer au président Macron qui arrive jeudi le respect des accords de Guyane signés après le mouvement social qui a paralysé le territoire au printemps, a constaté l’AFP.
Six mois après les mouvements sociaux d’avril, ils ont toujours des revendications. Près de 300 personnes se sont rassemblées, mercredi soi, r à Cayenne à l’appel du collectif Pou Lagwiyann Dekole (pour que la Guyane décolle). L’objectif : réclamer au président Macron, qui arrive ce jeudi , le respect des accords de Guyane signés après les blocages qui a paralysé le territoire au printemps , a constaté l’AFP.
Les différents mouvements qui composent le collectif se sont succédé en tribune place des Palmistes, pour appeler la population à se mobiliser jeudi lors d’une marche dans Cayenne en Guyane, au moment où le président sera Macron à Maripasoula, une commune défavorisée du sud-ouest guyanais.
« Il va regarder les Guyanais de haut »
Santé, éducation, justice, sécurité, immigration : le collectif a répété les revendications qu’il portait lors du mouvement social en mars et avril dernier. « Le social se meurt, la délinquance demeure » , pouvait-on lire sur une banderole.
Le mouvement s’est conclu le 21 avril par l’Accord de Guyane, par lequel l’ancien gouvernement a acté un plan d’urgence de 1,08 milliard d’euros, signé des accords sectoriels et « pris acte » d’une demande de 2,1 mds d’euros de mesures supplémentaires.
« On attend qu’il respecte ses propres paroles » , a déclaré Davy Rimane, membre du collectif, rappelant que lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait déclaré : « Je respecterai les accords de Guyane et j’irai même plus loin » .
Le chef de l’État vient dire « qu’il tiendra ces engagements » , a assuré l’Elysée, avec un objectif : « prendre les problèmes à la racine » .
Le collectif Pou Laguiyann Dékolé a aussi réclamé que le chef de l’État les reçoive lors de son séjour guyanais. Mercredi soir, ils n’avaient aucune réponse.