Pour Macron, les GM&S" feraient mieux de chercher du travail que de foutre le bordel"..N'est-ce pas l'écho des paroles provocatrices de Marie-Antoinette."Qu'ils mangent de la brioche !" par Jean LEVY

Le temps du mépris

" Il y en a certains, au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas ", a déclaré le président de la République  visant par ces propos les manifestants de GM&S

Emmanuel Macron ignore le peuple. L'ancien associé-gérant de chez Rothschild  ne fréquente que les gens pour qui il travaillait hier, et qu'il sert toujours aujourd'hui : PDG des multinationales, gros actionnaires du CAC 40, en un mot, le monde des affaires, cette classe qui l'a parachuté à l'Elysée pour qu'il impose une politique conforme à ses intérêts. Pour lui, la seule hiérarchie qui vaille, c'est celle des donneurs d'ordre face à la multitude, là pour exécuter. On retrouve en lui l'esprit de caste que les nobles avaient naguère envers la valetaille, main d'oeuvre à peine humaine, corvéable à merci par les puissants du jour.

Qui peut s'étonner alors que le Président exprime à tout bout de champ son mépris pour le monde du travail ?

Emmanuel Macron a été choisi par sa classe, et plus précisément par l'oligarchie - cette fusion des plus fortunés, les fameux 1% qui détiennent l'économie, font la loi et dominent les médias - pour modeler notre société selon impératifs du grand capital.

Aujourd'hui, au profit d'une minorité des très riches, Emmanuel Macron tente de mettre en oeuvre une politique dangereuse pour la France et les Français. Il ne cache pas ses intentions : il vise à fondre notre Etat dans un ensemble européen où frontières et législations nationales seraient de fait abolies au profit des grandes sociétés. Les intérêts de celles-ci auraient ainsi force de loi, au nom d'une nouvelle "souveraineté européenne".

Nous en sommes donc revenus au temps où notre peuple, rassemblé dans la République au chant de la Marseillaise, défendait la Nation et sa souveraineté, face aux rois coalisés accrochés  aux privilèges de leur caste.

Et les propos grossiers du Président de la République ne sont-ils pas la réplique de la réponse méprisante de Marie-Antoinette à l'égard du peuple dépourvu de pain, "il n'avait qu'à manger de la brioche"...

Chacun connaît la suite de l'histoire.