par Fabien RIVES
Ralenti en raison de la présence de chèvres sur les voies, le député LREM Philippe Bolo parvient à faire un lien surprenant entre cet incident et le rapport Spinetta.
La semaine est entamée. L’air est glacial en ce début de soirée. Philippe, quinquagénaire en costard, est satisfait d’être au chaud à bord de son train. Mais cet ingénieur agronome (et député LREM), ne sait pas encore ce qui l’attend. On l’imagine légèrement affalé sur son siège, côté fenêtre, la tempe appuyée contre la vitre, les paupières alourdies… De son esprit, disparaissent peu à peu les visages rencontrés en gare, «ce lieu où l’on croise ceux qui réussissent et ceux qui ne sont rien.» (Emmanuel Macron, 29 juin 2017)
C’est alors qu’un ralentissement du convoi vient interrompre les rêveries du député. Il ouvre les yeux et se redresse lentement. Deux rotations du cou suffisent : clairvoyant, Philippe réalise qu’il est à l’arrêt dans un tunnel. Après plusieurs longues minutes d’attente, une annonce vient confirmer son intuition et apporter plus de précision : « la ligne est ralentie suite à la présence de chèvres sur les voies ». Contrairement aux autres passagers qui l’entourent, Philippe est emporté par un élan de sagacité. Dans le but de le faire partager à la France entière, il dégaine son smartphone et tweete...
Si la présence de bovidés sur les voies ferroviaires ...
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