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Des milliers de militants indépendantistes catalans ont affronté la police le 25 mars à Barcelone après l'arrestation de l'ex-président Carles Puigdemont, sous le coup d'un mandat d'arrêt européen émis par l'Espagne, cinq mois après avoir fui son pays.
A l'appel d'un groupe radical, les Comités de défense de la République (CDR), les manifestants ont tenté d'approcher de la préfecture de Barcelone et les policiers catalans les ont contenus à coups de matraque et en tirant en l'air. Cinquante personnes ont été blessées légèrement dans les affrontements, selon le service de secours de la ville.
Brandissant des drapeaux indépendantistes, la foule a lancé des déchets et des poubelles en direction de la police, pendant qu'un cortège, plus calme, convoqué par l'Assemblée nationale Catalane, défilait sur un des principaux boulevards de la métropole catalane, le Paseo de Gracia.
«Cela nous indigne qu'ils aient arrêté Puidgemont, c'est notre plus haut représentant, notre président», s'est écrié Judit Carapena, une étudiante en architecture de 22 ans. «Mais qu'ils ne chantent pas victoire ce n'est pas la fin de l'indépendantisme, loin de là.»
"canempechepasnicolas" :
Si nous sommes très réservés sur les mouvements d'indépendance qui mettent en cause l'unité des nations, on ne peut admettre que les hommes politiques qui défendent cette option soient traités comme des criminels, jetés en prison et menacés de lourdes peines de détention. Tel est le cas en Espagne où le souvenir de la répression franquiste à l'égard des Catalans reste très vivace.