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front syndical de classe
La semaine passée, la CGT cheminots organisait une mobilisation devant la gare de Carcassonne (et Narbonne) pour protester contre la «répression syndicale» opérée par la SNCF, en invitant le public à signer une pétition.
Les cheminots accusent la direction de s'en prendre de manière injustifiée aux militants du conflit qui les oppose depuis avril dernier. Pour mieux comprendre la colère des cheminots, il faut remonter au 14 mai dernier, dans la gare de Nîmes, où lors d'une opération de blocage, un des cheminots a allumé un fumigène sur les voies. Accusé d'être à l'origine de plusieurs retards de train, le cheminot est susceptible d'être licencié pour faute grave.
Après un conseil de discipline et une assemblée extraordinaire de la direction de la SNCF, la CGT cheminots demande l'arrêt immédiat de la procédure de sanction.
Selon Patrick Pont, secrétaire générale de la CGT à Carcassonne, la pétition a déjà atteint 7 000 signatures et ils en attendaient 2 000 supplémentaires, à l'issue de cette mobilisation.