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Le transfert des indemnités maladie au patronat :  une "double peine" pour le numéro 2 du Medef

"Canempechepasnicolas"

Soumis à une exploitation de plus en plus sauvage, les salariés - ouvriers, employés et cadres - n'en peuvent plus des cadences comme des délais toujours reacourcis pour l'exécution des tâches manuelles ou intellectuelles. Les erffets sur la santé, dont les états dépressionnaires, quand ils ne conduisent pas aux gestes extrêmes, contraignent les salariés à recourir à des arrêts de travail. Actuellement, c'est la sécurité sociale qui les prend en charge.

Le pouvoir macronien,  à la recherche permanente d'économies, a évoqué d'en faire supporter le coût aux employeurs...Immédiatement le patronat, crie à la persécution...

 

"Les entreprises ne sont pas responsables des arrêts maladie!", s'insurge Patrick Martin (Medef)

Le numéro deux du Medef, Patrick Martin, s'oppose catégoriquement au transfert des indemnités maladie de la Sécurité sociale vers les employeurs en cas d'arrêts courts. "C'est la double peine ! Les absences de courte durée sont extrêmement perturbantes pour l'entreprise et représentent un coût" pour les entreprises, a-t-il déclaré au Parisien lundi 13 août.

Les dirigeants du Medef, de la CPME et de l'U2P (syndicat des artisans) ont écrit au Premier ministre pour lui faire part de leurs inquiétudes. Selon le journal les Echos, le gouvernement envisagerait de faire payer aux employeurs une partie des indemnités journalières versées en cas d'arrêt maladie pour réduire les dépenses de la Sécurité sociale. Les indemnités journalières versées aux salariés pour des arrêts maladie sont actuellement financées par la Sécurité sociale à hauteur de 50% de la rémunération après un délai de carence de trois jours.

Le gouvernement évalue la possibilité de faire payer aux entreprises quatre jours d'indemnités journalières au-delà du délai de carence pour les arrêts de moins de huit jours. Cela représenterait un coût de 900 millions d'euros, écrivent les Echos. Les arbitrages devraient être annoncés en septembre après une concertation avec les partenaires sociaux sur le sujet. Pour Patrick Martin, vice-président du Medef, ce projet est en totale contradiction avec la politique pro-business menée par le gouvernement depuis un an.

Le MEDEF oppose une "ferme opposition" .

"Canempechepasnicolas"

Nul doute que Macron et ses ministres, sensibles à la détresse des patrons, ne leur infligera pas la "double peine". 

Mais alors, qui fera, dans ce cas, les frais des économies ? Les salariés bien sûr, à moins que ceux-ci arrêtent le travail plus longtemps que les jours de carence...

 

 

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Tag(s) : #Lutte de Classe
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