l'Opinion
La chancelière ne sera pas candidate à sa succession à la présidence de la CDU, en décembre. Son affaiblissement politique compromet les projets de relance européenne du président Emmanuel Macron
L’affaiblissement politique de la chancelière allemande – que traduit son renoncement à la présidence de la CDU – est une très mauvaise nouvelle pour le Président français. Et, au-delà, pour toute l’Union européenne. Ce n’est peut-être pas le dernier clou dans le cercueil des ambitions européennes d’Emmanuel Macron, mais il n’en faudrait plus beaucoup d’autres de la sorte avant que l’on entonne le Requiem. Certes, il ne manquera pas d’esprits à courte vue pour se réjouir de voir l’hôte de l’Elysée occuper seul toute la scène européenne. Comme si la construction européenne, œuvre collective s’il en est, pouvait n’être portée que par un seul homme ou par un seul pays…
Sans alliés « able and willing », capables de et disposés à relancer l’UE, les projets soutenus par la France et son Président feront long feu. On le constatait depuis plus d’un an, avec la panne politique en Allemagne liée aux résultats des élections du 24 septembre 2017. On risque de le voir avec encore plus d’acuité dans les prochains mois. Que va-t-il en effet se passer ? Contrainte de quitter la direction de son parti, Angela Merkel espère rester chancelière jusqu’en 2021, date des prochaines élections. Si tout se déroule...
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