« Astreintes non rémunérées », « fatigue et stress supplémentaires »,
« impact sur la vie de famille » : la réorganisation du travail du
personnel de nuit voulue par la direction de l’hôpital de Guingamp
a une nouvelle fois provoqué la colère des agents concernés,
qui déplorent l’absence de dialogue à ce sujet.
Mardi matin, dans le local exigu de la CGT du centre hospitalier
guingampais, les réactions sont vives au sein de la vingtaine de travailleurs
de nuit qui s’y sont réunis. Toutes oscillent entre colère et amertume :
« La trame de travail qu’on veut nous imposer implique de ne pas poser toutes
nos nuits pour pouvoir être sollicités au besoin. Ce qui signifie des « semaines
blanches » où on ne travaillera pas mais où on pourra faire appel à nous à tout
moment.
En clair, des astreintes non rémunérées », s’indigne une infirmière.
« Ça leur permettra de réduire les effectifs, mais nous, on sera corvéables
à merci.
Cela va inévitablement générer de la fatigue, du stress ...