"Les "gilets jaunes" se préparent à une nouvelle journée de mobilisation à Paris et en région samedi 8 décembre. ... "de plusieurs milliers de personnes" qui viendraient à Paris "pour casser et pour tuer", a précisé l'Élysée à franceinfo.
Jeudi 6 décembre
Depuis hier, Macron et son gouvernement, relayés par tous les médias, en premier lieu par leurs éditorialistes bien en cour, annoncent heure après heure que des milliers demanifestants "violents" se sont donnés rendez-vous samedi 8 décembre prochain à Paris "pour tuer"...
Pourquoi cette annonce mille fois répétée d'apocalypse ?
Simplement pour dissuader les gilets jaunes de venir crier leur colère dans la capitale, et tenter ainsi d'amoindrir leur mouvement et dele tarir, cherchant "un effet de peur sur les passants", selon la technique employée par les Allemands avec "l'Affiche rouge", afin d'isoler la Résistance de la population ?
Ou bien, fort d'informations précises, le pouvoir jouerait sur l'impact d'incidents sanglants sur les Français pour déconsidérer le mouvement de contestation des gilets jaunes. Inquiet de sa conjonction possible avec d'autres colères, celle des lycéens et étudiants, des transporteurs routiers, des agriculteurs, le pouvoir macronien chercherait par tous les moyens à mettre à éviter un tsunami populaire ?
Délire "complotiste" d'évoquer la possibilité de manoeuvres de diversion de la part d'un pouvoir affaibli ?
Emmanuel Macron tient à sortir de la nasse.
Désigné comme candidat par la caste des très riches avec l'objectif de les enrichir toujours plus, il veut poursuivre la tâche qui lui a été confiée. Aussi, son objectif est de casser la contestation qui prend chaque jour de l'ampleur et menace ainsi son objectif.
Par tous les moyens ?
Et combien sont d'actualité ces propos du révolutionnaire Louis Auguste Blanqui :
"Oui ceci est la guerre entre les riches et les pauvres; les riches l'ont ainsi voulu, car ils sont les agresseurs. Seulement ils trouvent mauvais que les pauvres fassent résistance - "cet animal est si féroce qu'il se défend quand on l'attaque"