RT France

Juan Guaido, président de l'Assemblée sous contrôle de l'opposition, s'est autoproclamé «président en exercice». Sur le plateau de RT France, l'ambassadeur du Venezuela en France Michel Mujica a accusé les Etats-Unis de violer la charte de l'ONU.
«C'est un coup d'Etat promu par la Maison Blanche» : c'est en ces termes que Michel Mujica, ambassadeur du Venezuela en France, a condamné la reconnaissance immédiate par les Etats-Unis du «président par intérim» autoproclamé Juan Guaido.
POUR LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE
CLIQUEZ CI-DESSOUS
Donald Trump a reconnu le chef de l'opposition vénézuélienne Juan Guaido «président par intérim» quelques instants seulement après que ce dernier se soit lui-même octroyé cette fonction au cours d'une journée de manifestation pro et anti-Maduro.
Le président américain a apporté son soutien au président de l'Assemblée nationale et chef de l'opposition vénézuélienne Juan Guaido après que ce dernier s'est autoproclamé «président par intérim», le 23 janvier devant des milliers de partisans réunis à Caracas.
«Le président [Donald Trump] a reconnu officiellement le président de l'Assemblée nationale vénézuélienne, Juan Guaido, comme le président par intérim du Venezuela», a communiqué sur Twitter la Maison Blanche.
POUR LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE
CLIQUEZ CI-DESSOUS
Nicolas Maduro, a déclaré qu'il rompait les relations avec les Etats-Unis, après qu'ils ont reconnu Juan Guaido, au poste de président par intérim du pays sud-américain. Le chef d'Etat donne 72 heures aux diplomates américains pour quitter le pays.
Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a déclaré le 23 janvier qu'il rompait les relations diplomatiques avec les Etats-Unis, après que l'administration Trump a reconnu le chef de l'opposition, Juan Guaido, au poste de président par intérim du pays sud-américain. S'adressant à des partisans devant le palais présidentiel de Miraflores à Caracas, le dirigeant socialiste a aussi annoncé qu'il donnait 72 heures au personnel diplomatique américain pour quitter le Venezuela.
«J'ai décidé de rompre les relations diplomatiques et politiques avec le gouvernement impérialiste des Etats-Unis. Dehors ! Qu'ils s'en aillent du Venezuela, ici il y a de la dignité, voyons !», a notamment proclamé Nicolas Maduro.
POUR LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE
CLIQUEZ CI-DESSOUS
En 2016 Donald Trump promettait de ne plus «renverser des régimes étrangers dont on ne connaît rien» pour se focaliser sur le terrorisme. A l'heure où il dit envisager «toutes les options» pour le Venezuela de Nicolas Maduro, la promesse semble loin.
Un souhait d'après-campagne qui n'aura pas résisté à l'usure du pouvoir ? En décembre 2016, alors en meeting d'après-élection à Fayetteville en Caroline du Nord, Donald Trump, président élu mais non investi, assurait à ses partisans que son administration ne chercherait plus à renverser militairement des «régimes étrangers».
«Nous allons arrêter de nous précipiter pour renverser des régimes étrangers dont on ne connaît rien, et contre lesquels nous ne devrions pas être impliqués», avait-il asséné, désavouant alors implicitement la politique étrangère de son futur prédécesseur Barack Obama.
POUR LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE
CLIQUEZ CI-DESSOUS